C’était nécessaire, on imaginait mal la population d’un pays cloitrée chez elle sans possibilité de communiquer avec des proches ou des collègues de travail. On doit reconnaitre que nos concitoyens se sont pliés au confinement de bonne grâce in fine et ont adopté de nouvelles habitudes de communication et de travail qui laissent parfois à douter que le déconfinement ait vraiment eu lieu.
Pour cette année, les occasions de se rencontrer comme des salons professionnels, des séminaires, des conférences vont être réduites à la portion congrue ; de même des lieux de convivialité usuels au sein de l’entreprise tels que les cafétérias ou restaurants qui vont aussi se voir appliquer des règles de fréquentation certainement à rebours de leur raison d’être on peut raisonnablement estimer que la sociabilité en entreprise va s’en trouver considérablement asséchée.
Les outils numériques vont donc avoir une place prépondérante pour maintenir un lien social qui participe tout autant de l’efficacité professionnelle que de l’équilibre psychologique des salariés qui ne doivent pas voir trop se distendre les relations entre eux et leurs entreprises. Ces dernières ont tout intérêt à ce qu’il en soit ainsi, même si elles peuvent identifier des intérêts dans le télétravail en termes d’économies de coûts fixes, liés à l’immobilier par exemple.
Ce premier risque n’est pas le seul. Il est couplé avec deux autres risques identifiables de prime abord, on peut être certain que d’autres problèmes pointeront leur nez au fil du temps, d’abord celui lié à usage dual de l’informatique ou l’ordinateur personnel aura une utilité professionnelle et vice versa, ensuite celui engendré par une utilisation massive des réseaux sociaux qui amènent des failles dans la sécurité informatique des entreprises, des tentations à la médisance ou malveillance, en un mot la tendance à se répandre sur les réseaux sociaux et à disséminer rumeurs, ragots et autres bruits de couloirs qui faisaient tout l’intérêt des cafés échangés à la cafétéria.
Tous ces risques ne peuvent pas être décrits ni traités en quelques lignes mais ils méritent d’être pris en compte par les entreprises mais aussi par les salariés qui ne mesurent pas toujours les risques qu’ils encourent à trop penser que l’Internet est un espace de liberté d’expression totale et sans règle.
Evolution du droit du travail vers un droit du télétravail, nouvelles règles comportementales au sein des entreprises pour coupler la distanciation sociale du monde réel à une distanciation éthique du monde virtuel, évolution des rapports entre vie privée et vie professionnelle, intrusion matérielle de l’entreprise dans l’espace privé au travers de fournitures de matériels ou de solutions sécurisées, l’éventail des sujets est vaste. Tellement vaste d’ailleurs qu’il instille une composante psychologique qui pour le moment n’est pas encore appréhendée de façon fine. L’heure est actuellement à l’étude des ressentis des personnes confinées ou se déconfinant plus ou moins facilement, demain l’heure sera celle de la gestion de lignes de partage entre vie privée et vie professionnelle qui se seront considérablement estompées.
Mal le gérer fera encourir aux entreprises le risque d’une multiplication des atteintes à leur réputation et image via les réseaux sociaux. Et là, comme dans beaucoup de domaines il vaut mieux prévenir – en sachant où s’adresser pour mettre en place des contre-mesures qui devront être pluridisciplinaires – que guérir car de ce type de calomnie il reste toujours quelques traces qui sont autant de sparadraps dont il est difficile de se débarrasser.
Pour cette année, les occasions de se rencontrer comme des salons professionnels, des séminaires, des conférences vont être réduites à la portion congrue ; de même des lieux de convivialité usuels au sein de l’entreprise tels que les cafétérias ou restaurants qui vont aussi se voir appliquer des règles de fréquentation certainement à rebours de leur raison d’être on peut raisonnablement estimer que la sociabilité en entreprise va s’en trouver considérablement asséchée.
Les outils numériques vont donc avoir une place prépondérante pour maintenir un lien social qui participe tout autant de l’efficacité professionnelle que de l’équilibre psychologique des salariés qui ne doivent pas voir trop se distendre les relations entre eux et leurs entreprises. Ces dernières ont tout intérêt à ce qu’il en soit ainsi, même si elles peuvent identifier des intérêts dans le télétravail en termes d’économies de coûts fixes, liés à l’immobilier par exemple.
Ce premier risque n’est pas le seul. Il est couplé avec deux autres risques identifiables de prime abord, on peut être certain que d’autres problèmes pointeront leur nez au fil du temps, d’abord celui lié à usage dual de l’informatique ou l’ordinateur personnel aura une utilité professionnelle et vice versa, ensuite celui engendré par une utilisation massive des réseaux sociaux qui amènent des failles dans la sécurité informatique des entreprises, des tentations à la médisance ou malveillance, en un mot la tendance à se répandre sur les réseaux sociaux et à disséminer rumeurs, ragots et autres bruits de couloirs qui faisaient tout l’intérêt des cafés échangés à la cafétéria.
Tous ces risques ne peuvent pas être décrits ni traités en quelques lignes mais ils méritent d’être pris en compte par les entreprises mais aussi par les salariés qui ne mesurent pas toujours les risques qu’ils encourent à trop penser que l’Internet est un espace de liberté d’expression totale et sans règle.
Evolution du droit du travail vers un droit du télétravail, nouvelles règles comportementales au sein des entreprises pour coupler la distanciation sociale du monde réel à une distanciation éthique du monde virtuel, évolution des rapports entre vie privée et vie professionnelle, intrusion matérielle de l’entreprise dans l’espace privé au travers de fournitures de matériels ou de solutions sécurisées, l’éventail des sujets est vaste. Tellement vaste d’ailleurs qu’il instille une composante psychologique qui pour le moment n’est pas encore appréhendée de façon fine. L’heure est actuellement à l’étude des ressentis des personnes confinées ou se déconfinant plus ou moins facilement, demain l’heure sera celle de la gestion de lignes de partage entre vie privée et vie professionnelle qui se seront considérablement estompées.
Mal le gérer fera encourir aux entreprises le risque d’une multiplication des atteintes à leur réputation et image via les réseaux sociaux. Et là, comme dans beaucoup de domaines il vaut mieux prévenir – en sachant où s’adresser pour mettre en place des contre-mesures qui devront être pluridisciplinaires – que guérir car de ce type de calomnie il reste toujours quelques traces qui sont autant de sparadraps dont il est difficile de se débarrasser.