Capitalcom et son observatoire de la performance intégrée ont réalisé entre le 25 et le 30 septembre 2012 une enquête auprès d’un échantillon représentatif de la population française de plus de 18 ans. Interrogés sur internet, ces Français de tous horizons ont permis de cerner avec plus de précisions les attentes des individus quant aux démarches de RSE engagées par les entreprises.
Les résultats de cette enquête sont consignés dans une étude dont les principales conclusions sont riches d’enseignements sur les aspirations de la société à l’égard des professionnels. Pour 7 Français sur 10, la RSE apparaît « parfaitement compatible avec la performance économique ». Il semblerait donc que les individus ont identifié la RSE comme un facteur de création de richesse. Compte tenu de ces conceptions formulées par l’opinion publique, il est vraisemblable que la RSE se généralise à l’avenir parmi les entreprises.
Les résultats de l’étude confirment la cohérence des propos des sondés sur ce dernier point. Si 5 % déclarent ignorer la RSE, 56 % des Français considèrent en revanche qu’il s’agit d’une donnée de grande ou très grande importance pour juger d’une entreprise. La RSE constitue donc déjà une forme de standard pour l’opinion publique et d’ailleurs, certains domaines d’intervention sont particulièrement privilégiés. C’est par exemple le cas de « la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail », « la préservation des ressources naturelles » ou encore « l’emploi et l’insertion professionnelle » ; soit, en définitive, des sujets qui relèvent directement du cadre d’activité des entreprises.
Cette sensibilité de l’opinion publique à l’engagement des entreprises dans leur environnement immédiat reflète bien la troisième tendance mise en évidence par Capitalcom. Celle-ci témoigne en effet d’une aspiration à une plus grande « lisibilité » des démarches sociales, environnementales et financières. L’engagement des entreprises doit être cohérent et avoir du sens. Les Français s’attendent donc à les voir mieux faire ce qu’elles font déjà, plutôt que de s’engager dans de grandes causes sociales. Ainsi la lutte contre la pauvreté et l’exclusion transparaît dans l’étude comme un trop vaste chantier pour les entreprises, les sondés préférant savoir que ces dernières s’emploient à faire la différence à leur niveau : celui de l’emploi et de leurs salariés. Par ailleurs, 84 % des Français attendent que « les entreprises communiquent d’avantages sur leurs réalisations ». Un chiffre significatif qui montre que la société civile est aussi attentive aux arguments qui valorisent les entreprises.
À ceux qui en doutaient encore, Capitalcom illustre avec cette étude qu’une entreprise ne peut plus espérer fonctionner aujourd’hui comme elle le faisait au XXe siècle. À l’heure où « proposer des biens et services pour améliorer la qualité de vie des consommateurs » est cité autant de fois par les individus que « permettre le développement professionnel et personnel des salariés » en tant que rôle premier des entreprises, la fonction sociale de cette dernière ne peut plus être ignorée. Et la course au profit doit tenir compte de cette évolution.
Les résultats de cette enquête sont consignés dans une étude dont les principales conclusions sont riches d’enseignements sur les aspirations de la société à l’égard des professionnels. Pour 7 Français sur 10, la RSE apparaît « parfaitement compatible avec la performance économique ». Il semblerait donc que les individus ont identifié la RSE comme un facteur de création de richesse. Compte tenu de ces conceptions formulées par l’opinion publique, il est vraisemblable que la RSE se généralise à l’avenir parmi les entreprises.
Les résultats de l’étude confirment la cohérence des propos des sondés sur ce dernier point. Si 5 % déclarent ignorer la RSE, 56 % des Français considèrent en revanche qu’il s’agit d’une donnée de grande ou très grande importance pour juger d’une entreprise. La RSE constitue donc déjà une forme de standard pour l’opinion publique et d’ailleurs, certains domaines d’intervention sont particulièrement privilégiés. C’est par exemple le cas de « la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail », « la préservation des ressources naturelles » ou encore « l’emploi et l’insertion professionnelle » ; soit, en définitive, des sujets qui relèvent directement du cadre d’activité des entreprises.
Cette sensibilité de l’opinion publique à l’engagement des entreprises dans leur environnement immédiat reflète bien la troisième tendance mise en évidence par Capitalcom. Celle-ci témoigne en effet d’une aspiration à une plus grande « lisibilité » des démarches sociales, environnementales et financières. L’engagement des entreprises doit être cohérent et avoir du sens. Les Français s’attendent donc à les voir mieux faire ce qu’elles font déjà, plutôt que de s’engager dans de grandes causes sociales. Ainsi la lutte contre la pauvreté et l’exclusion transparaît dans l’étude comme un trop vaste chantier pour les entreprises, les sondés préférant savoir que ces dernières s’emploient à faire la différence à leur niveau : celui de l’emploi et de leurs salariés. Par ailleurs, 84 % des Français attendent que « les entreprises communiquent d’avantages sur leurs réalisations ». Un chiffre significatif qui montre que la société civile est aussi attentive aux arguments qui valorisent les entreprises.
À ceux qui en doutaient encore, Capitalcom illustre avec cette étude qu’une entreprise ne peut plus espérer fonctionner aujourd’hui comme elle le faisait au XXe siècle. À l’heure où « proposer des biens et services pour améliorer la qualité de vie des consommateurs » est cité autant de fois par les individus que « permettre le développement professionnel et personnel des salariés » en tant que rôle premier des entreprises, la fonction sociale de cette dernière ne peut plus être ignorée. Et la course au profit doit tenir compte de cette évolution.