Les faits reprochés à Coca-Cola
Durant les Jeux Olympiques de Paris, Coca-Cola s’était engagé à atteindre un objectif de « zéro déchet ». L’entreprise avait annoncé plusieurs initiatives, notamment le déploiement de 700 fontaines à boissons et l’utilisation de bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) recyclé. Cependant, selon les chiffres communiqués par le comité d’organisation des JO et repris dans la plainte, sur les 18 millions de boissons vendues, 6 millions ont été servies à partir de bouteilles en plastique à usage unique, dont le contenu était versé dans des gobelets réutilisables.
France Nature Environnement critique cette pratique, estimant qu’elle donne une impression trompeuse d’écologie. L’ONG qualifie cette méthode de « chorégraphie rodée » et estime que ces actions, bien qu’annoncées comme respectueuses de l’environnement, ne reflètent pas les ambitions affichées de réduction des déchets.
France Nature Environnement critique cette pratique, estimant qu’elle donne une impression trompeuse d’écologie. L’ONG qualifie cette méthode de « chorégraphie rodée » et estime que ces actions, bien qu’annoncées comme respectueuses de l’environnement, ne reflètent pas les ambitions affichées de réduction des déchets.
La réponse de Coca-Cola
Coca-Cola a répondu aux premières critiques dès l’été 2024 en soulignant les contraintes logistiques liées à un événement de cette ampleur. L’entreprise a expliqué que l’utilisation de bouteilles en plastique sur certains sites était inévitable en raison de considérations techniques, telles que l’accès à l’eau et l’espace de stockage. Elle a également affirmé que toutes les bouteilles en plastique utilisées étaient destinées au recyclage.
Mickaël Vinet, directeur de Coca-Cola France, avait déclaré en avril 2024 que la société travaillait à limiter son impact environnemental grâce à des initiatives innovantes et des investissements dans des solutions durables. Parmi ces initiatives, le déploiement de fontaines à boissons et l’introduction de bouteilles réutilisables figuraient comme des axes majeurs.
Mickaël Vinet, directeur de Coca-Cola France, avait déclaré en avril 2024 que la société travaillait à limiter son impact environnemental grâce à des initiatives innovantes et des investissements dans des solutions durables. Parmi ces initiatives, le déploiement de fontaines à boissons et l’introduction de bouteilles réutilisables figuraient comme des axes majeurs.
Contexte global
La plainte de FNE intervient dans un contexte plus large de sensibilisation à la pollution plastique. Selon une étude récente, 60 entreprisesdans le monde seraient responsables de la moitié de la pollution plastique, Coca-Cola figurant régulièrement en tête de liste. Par ailleurs, la plainte a été déposée en parallèle de la dernière session de négociations pour un traité mondial sur la pollution plastique, organisée à Busan, en Corée du Sud.
Axèle Gibert, responsable des déchets chez FNE, a rappelé que le plastique, bien que recyclable, a un impact environnemental dès sa production. Les microplastiques, par exemple, représentent un défi majeur en termes de pollution des écosystèmes et des ressources en eau.
Axèle Gibert, responsable des déchets chez FNE, a rappelé que le plastique, bien que recyclable, a un impact environnemental dès sa production. Les microplastiques, par exemple, représentent un défi majeur en termes de pollution des écosystèmes et des ressources en eau.