Les négociations de Bonn sous l’égide des Nations Unies se sont tenues durant la première semaine de septembre. L’événement devait servir de préparation à la très attendue Conférence Paris Climat 2015 de décembre. Alors que les débats se sont terminés vendredi 4 septembre, les observateurs dans leur grande majorité ont observé très peu de progrès.
L’organisation WWF a affirmé sa déception dans un communiqué qui n’a pas ménagé les négociateurs : « Les négociations onusiennes qui ont eu lieu cette semaine à Bonn ont avancé lentement en laissant de côté des sujets clefs à résoudre. Les gouvernements sont donc sous pression pour parvenir, d'ici la Conférence Paris Climat 2015 en décembre, à un nouvel accord climatique permettant de contenir la hausse du thermomètre mondial à 1,5°C. »
L’organisation WWF a affirmé sa déception dans un communiqué qui n’a pas ménagé les négociateurs : « Les négociations onusiennes qui ont eu lieu cette semaine à Bonn ont avancé lentement en laissant de côté des sujets clefs à résoudre. Les gouvernements sont donc sous pression pour parvenir, d'ici la Conférence Paris Climat 2015 en décembre, à un nouvel accord climatique permettant de contenir la hausse du thermomètre mondial à 1,5°C. »
D’accord pour négocier mais pas sur le fond
Depuis quelques mois, les associations se félicitent de voir arriver à la table des négociations les représentants des plus grandes nations. « L'idée qu'il est vraiment, vraiment, temps de se mettre au travail fait consensus. Pour la prochaine session, les négociateurs devront être prêts à se retrousser les manches et à s'attaquer aux vraies questions. Lors de cette session de Bonn, nous avons vu quelques progrès en ce qui concerne la simplification des options qui doit faciliter les prochaines négociations vers un compromis » résume Tasneem Essop, le chef de la délégation du WWF.
Sur le fond même des négociations et sur les objectifs à atteindre et consensus, les discussions peinent à aboutir. « On note bien quelques avancées sur des options phares. Au tour des co-présidents de les capter dans leur nouveau texte, tout en donnant plus de hauteur au débat. Pertes et dommages, adaptation, financement, urgence climatique : comment mettre en relation ces sujets dans le futur texte autour de la science et de l'équité ? » s’interroge Pierre Cannet, le responsable climat de l’ONG.
Sur le fond même des négociations et sur les objectifs à atteindre et consensus, les discussions peinent à aboutir. « On note bien quelques avancées sur des options phares. Au tour des co-présidents de les capter dans leur nouveau texte, tout en donnant plus de hauteur au débat. Pertes et dommages, adaptation, financement, urgence climatique : comment mettre en relation ces sujets dans le futur texte autour de la science et de l'équité ? » s’interroge Pierre Cannet, le responsable climat de l’ONG.