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Climat : Thunberg et quinze mineurs portent plainte contre la France et quatre pays

Sébastien Arnaud
30/09/2019



Greta Thunberg et quinze jeunes de 8 à 17 ans portent plainte contre la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie pour inaction face aux défis climatiques. En faisant appel à la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant, l’action militante cherche à faire réagir mais risque de taper à côté.



Creative Commons - Pixabay
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Les Etats-Unis et la Chine ne sont pas visés par la charge. Et même si les raisons sont juridiques, on peut tout de même s’interroger de voir que la France est montrée du doigt avant ces deux pays très émetteurs de CO2. Voilà en deux mots ce qui dérange dans la démarche de Greta Thunberg et quinze jeunes. Ils ont en effet annoncé qu’ils déposaient plainte contre la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie. « Bien que les dirigeants du monde aient signé cette convention il y a 30 ans, par laquelle ils s'engagent à protéger la santé et les droits des enfants, "ils n'ont pas tenu leurs engagements", a déclaré l'égérie suédoise du climat, en marge du sommet sur le climat de l'ONU lors duquel elle a à nouveau dénoncé l'inaction des dirigeants face à l'urgence climatique. La quasi-totalité des pays - USA exceptés - ont ratifié cette convention censée protéger la santé et les droits des enfants, et pourtant, "chacun de nous a vu ses droits violés et reniés. Nos avenirs sont en train d'être détruits", a ajouté Alexandria Villasenor, parfois surnommée la Greta Thunberg  américaine » rapporte L’Express.

« Les recommandations ne sont pas contraignantes, mais les 44 pays ayant ratifié ce protocole s'engagent en principe à les respecter, a expliqué Michael Hausfeld, qui espère que des recommandations seront faites dans les 12 mois qui viennent. Les cinq pays visés par la plainte font partie de ces 44, figurent parmi les grands pollueurs de la planète, et sont influents au sein du club des pays riches du G20. Ce qui leur a valu d'être épinglés, plutôt que les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde, plus gros émetteurs au monde, qui eux n'ont pas ratifié ce protocole » précise le magazine français. A s’en prendre uniquement à ceux qui prêtent le flanc aux critiques, les militants écologiques risquent une fois de plus de provoquer le contraire de ce qu’ils recherchent. Et faire regretter aux pays post industriels d’avoir ratifiés des accords internationaux n’est certainement pas la priorité. Surtout en utilisant une procédure symbolique et non contraignante qui par principe n’aura aucun effet concret.






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