Jeudi 30 janvier, un sondage de l’université Standford, le New York Times le think tank Resources semblé démontrer que le climat n’est plus un sujet parmi d’autres aux Etat-Unis. D’après cette étude d’opinion, 67% des personnes interrogées affirment que, aux prochaines élections présidentielles, elles voteront plus probablement pour un candidat qui mettra la lutte contre le réchauffement climatique dans ses objectifs prioritaires.
Plus étonnant encore, presque la majorité des sympathisants du camp républicain (48%) affirment soutenir les politiques qui luttent contre le réchauffement climatique. « Ce chiffre est en fort contraste avec l’opinion généralement affichée par les élus du grand parti conservateur américain : selon un récent comptage mené par l’association Climate Progress, les trois-quart des parlementaires républicains sont climatosceptiques. Une estimation récemment confirmée par le rejet d’un projet de résolution déposé le 20 janvier au Sénat par le camp démocrate, qui consistait simplement à affirmer la validité du consensus scientifique, c’est-à-dire la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement en cours » note le journal Le Monde.
Plus étonnant encore, presque la majorité des sympathisants du camp républicain (48%) affirment soutenir les politiques qui luttent contre le réchauffement climatique. « Ce chiffre est en fort contraste avec l’opinion généralement affichée par les élus du grand parti conservateur américain : selon un récent comptage mené par l’association Climate Progress, les trois-quart des parlementaires républicains sont climatosceptiques. Une estimation récemment confirmée par le rejet d’un projet de résolution déposé le 20 janvier au Sénat par le camp démocrate, qui consistait simplement à affirmer la validité du consensus scientifique, c’est-à-dire la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement en cours » note le journal Le Monde.
De moins en moins clivant
Le quotidien français ainsi que son équivalent américain notent que le réchauffement climatique est de moins en mois un sujet clivant. Ce serait une bonne nouvelle alors que s’approche la conférence de Paris.
Sans pour autant remettre en question les conclusions de cette étude, on peut tout de même s’interroger sur sa pertinence. En effet, c’est avant tout une question de priorité plutôt que de soutien. Les personnes interrogées peuvent tout à fait affirmer qu’elles voteront plutôt pour un candidat qui ne remettra pas en question leurs habitudes de consommation. Et si le climat est un sujet d’opposition entre républicains et démocrates, c’est avant tout parce qu’il est la parfaite manifestation du vrai clivage entre les premiers qui sont opposés à l’intervention de l’Etat et les seconds qui sont plutôt favorable. Affaire à suivre donc quand il s’agira de proposer des mesures concrètes.
Sans pour autant remettre en question les conclusions de cette étude, on peut tout de même s’interroger sur sa pertinence. En effet, c’est avant tout une question de priorité plutôt que de soutien. Les personnes interrogées peuvent tout à fait affirmer qu’elles voteront plutôt pour un candidat qui ne remettra pas en question leurs habitudes de consommation. Et si le climat est un sujet d’opposition entre républicains et démocrates, c’est avant tout parce qu’il est la parfaite manifestation du vrai clivage entre les premiers qui sont opposés à l’intervention de l’Etat et les seconds qui sont plutôt favorable. Affaire à suivre donc quand il s’agira de proposer des mesures concrètes.