Le Rassemblement pour la planète, fédération d’ONG environnementales et sanitaires, vient de lancer le site internet Citizencase. Il a pour objectif de collecter des dons pour financer des recours en justice dans des affaires de délits environnementaux. « Le principal intérêt de ce projet est de rendre l'action en justice plus accessible », explique à l’AFP Anna Ablazevica, juriste et membre de l'équipe de Citizencase.
La plateforme a vocation à devenir un relais pour les associations qui ont identifié un combat à porter devant la justice. « Concrètement, le public peut, en se rendant sur le site www.citizencase.org, contribuer au financement d'une action en justice qu'une association souhaite initier contre un projet bien défini. »
La plateforme a vocation à devenir un relais pour les associations qui ont identifié un combat à porter devant la justice. « Concrètement, le public peut, en se rendant sur le site www.citizencase.org, contribuer au financement d'une action en justice qu'une association souhaite initier contre un projet bien défini. »
Levier judiciaire
Toujours cité par l’Agence France presse, Sébastien Vray, le coordinateur du projet défend que « Citizencase est une réponse aux besoins croissants de la société civile de se protéger des risques sanitaires et des atteintes à l'environnement, ainsi qu'aux droits sociaux. » Et de fait, les prétoires sont devenus les principaux lieux d’action des militants environnementaux. L’évolution de la législation environnementale, a fait évoluer le discours des associations. D’une dénonciation morale d’abus ou de pratiques, ils s’attaquent de plus en plus à l’illégalité des pratiques.
« Deux demandes de fonds, testées cet été, ont été couronnées de succès: l'une concernait la contestation par une association locale (Pays rochefortais alert') d'un projet d'incinérateur à Echillais, près de la Rochefort (Charente-Maritime ); l'autre était portée par l'association L214, qui défend le bien être animal et a attaqué une producteur de foie gras à La Roche-sur-Yon (Vendée) » révèle la dépêche. En une semaine, le premier projet a réussi à récolter 3 580 euros, le second plus de 12 000 euros en quelques semaines.
« Deux demandes de fonds, testées cet été, ont été couronnées de succès: l'une concernait la contestation par une association locale (Pays rochefortais alert') d'un projet d'incinérateur à Echillais, près de la Rochefort (Charente-Maritime ); l'autre était portée par l'association L214, qui défend le bien être animal et a attaqué une producteur de foie gras à La Roche-sur-Yon (Vendée) » révèle la dépêche. En une semaine, le premier projet a réussi à récolter 3 580 euros, le second plus de 12 000 euros en quelques semaines.