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Cigéo : FNE dénonce la « répression » qui occulte le problème de fond

26/06/2018



Depuis quelques jours, ce sont surtout les arrestations et les opérations policières contre des opposants au Cigéo qui font parler d’elles. Dénonçant la « répression récurrente et grandissante », France Nature Environnement (FNE) appelle à ne pas oublier le fond du problème et l’opposition au projet d’enfouissement de déchets nucléaires.



Creative Commons - Pixabay
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Mercredi 20 juin une vague d’arrestations a fait très largement parler d’elle dans les milieux anti-nucléaires et de militants écologistes. Simultanément, sur plusieurs lieux des militants ont été arrêtés au petit matin. « Selon les informations délivrées par le procureur de Bar-le-Duc, Olivier Glady, les perquisitions ont eu lieu dans le cadre d’une commission rogatoire portant notamment sur trois faits datant de 2017 : un départ d’incendie volontaire commis en juin dans l’hôtel-restaurant du laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), des dégradations commises à l’écothèque de l’Andra, et une manifestation qui a dégénéré le 15 août » raconte Libération.

Parmi les personnes arrêtées, un avocat, ce qui a largement fait réagir sa profession avec un communiqué signé par une  cinquantaine d’avocats : « Plus préoccupant encore, l’avocat de nombreux militants a été lui-même interpellé ce matin lors d'une perquisition à son cabinet parisien et placé en garde à vue. Un tel procédé porte non seulement atteinte au droit à une défense effective mais constitue également une gravissime remise en cause du plein exercice de la profession d'avocat, pourtant garanti par la loi et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme. »

Ces arrestations risquent de devenir une affaire dans l’affaire. Une tendance que FNE veut surtout éviter. Par communiqué, la fédération d’associations dénonce vivement la répression mais appelle à rester focaliser sur l’opposition au Cigéo. « Il faut mettre un terme à cette spirale contre-productive. Il faut sortir par le haut de ce dossier en écoutant la voix des nombreux habitants et citoyens favorables à l’étude de solutions alternatives. Le débat public qui se tiendra à l’automne sur le plan national de gestion des déchets radioactifs doit se dérouler avec sérénité et être porteur de solutions respectueuses de notre santé mais également de celle des générations futures » déclare notamment le président de FNE.






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