Est-ce vraiment une victoire ? La baisse historique de la part du charbon dans l’Union européenne a été annoncée par un rapport de Agora Energiewende et Sandbag. Mais à y regarder de plus près, cette baisse du charbon n’est pas due à une prise de conscience écologique. « En Europe, les émissions de CO2 du secteur de l’énergie n’avaient jamais autant baissé en une année. Elles ont chuté de 12% en 2019, selon un rapport des think tank européens Agora Energiewende et Sandbag dévoilé ce mercredi. Une performance notamment liée à la baisse de l’utilisation du charbon pour produire de l’énergie, mais aussi à des causes inquiétantes liées au réchauffement climatique » nous explique BFMTV.
Dans un long et précis article publié sur son site internet, la chaine d’info nous explique en effet que la baisse de 24% de production de charbon s’explique pour des raisons purement économiques. Le charbon est en effet devenu l’énergie la plus chère à produire. Par ailleurs, si le total des émissions baisse, c’est parce que les besoins énergétiques ont baissé à cause du réchauffement climatique. « Là encore, cette baisse est la conséquence directe du dérèglement du climat. Sur une année 2019 record en termes de températures, nombre de centrales ont été mises à l’arrêt l’été dernier à cause du niveau trop bas et des températures trop chaudes des cours d’eau. C’est ce qui s’est passé notamment en France, où les réacteurs ont produit 3% d’électricité de moins qu’en 2018 » explique l’article.
Avec une baisse de la consommation d’énergie de 1,7%, on pourrait aussi vouloir se réjouir, mais le rapport des deux think tank nous en empêche. « Ainsi, pour ses auteurs, cette baisse de l’utilisation des énergies fossiles et de la consommation d’énergie en Europe ne va pas durer, justement à cause du dérèglement du climat » appuie BFM.
Dans un long et précis article publié sur son site internet, la chaine d’info nous explique en effet que la baisse de 24% de production de charbon s’explique pour des raisons purement économiques. Le charbon est en effet devenu l’énergie la plus chère à produire. Par ailleurs, si le total des émissions baisse, c’est parce que les besoins énergétiques ont baissé à cause du réchauffement climatique. « Là encore, cette baisse est la conséquence directe du dérèglement du climat. Sur une année 2019 record en termes de températures, nombre de centrales ont été mises à l’arrêt l’été dernier à cause du niveau trop bas et des températures trop chaudes des cours d’eau. C’est ce qui s’est passé notamment en France, où les réacteurs ont produit 3% d’électricité de moins qu’en 2018 » explique l’article.
Avec une baisse de la consommation d’énergie de 1,7%, on pourrait aussi vouloir se réjouir, mais le rapport des deux think tank nous en empêche. « Ainsi, pour ses auteurs, cette baisse de l’utilisation des énergies fossiles et de la consommation d’énergie en Europe ne va pas durer, justement à cause du dérèglement du climat » appuie BFM.