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La demande en poissons reste forte, la pression sur les prix aussi tandis que concurrence avec les sociétés extra européennes tendue. Une équation complexe qui rend essentielle pour les entreprises de pêche la recherche de rendement que permet le chalutage en eaux profondes. Pourtant cette technique est vraiment problématique. « Elle consiste à racler le plancher océanique avec de lourds engins, en capturant les espèces sans distinction ou presque, le tout à grand renfort de carburant. Elle est considérée comme « la plus néfaste à l’environnement et au climat » par une coalition d’ONG – Oceana, Seas at Risk, Our Fish, Environmental Justice Foundation entre autres. Dans le cadre de la consultation publique ouverte jusqu’au 10 janvier, celle-ci a remis le 20 décembre 2021 une pétition, forte de plus de 152 000 signataires, au commissaire européen chargé de ce secteur, Virginijus Sinkevicius. Elle demande le bannissement immédiat du chalutage de fond dans toutes les aires marines protégées – c’est actuellement loin d’être le cas en Allemagne, aux Pays-Bas, ou en France. Cette pratique est également dénoncée dans une synthèse détaillée publiée le 9 décembre, rédigée par une quarantaine d’universitaires, d’ONG et des consultants en environnement, avec le soutien financier de fondations américaines (Oceans 5, Oak Foundation et Oceankind) » explique Le Monde.
Inutile d’entrer dans la peau d’un militant pour comprendre ce que la pêche en eaux profondes a de problématique. La protection de la biodiversité et des espèces est difficilement compatible avec cette technique. Et c’est tout un équilibre économique qui dépend de son rendement. Avec plus d’un quart de la pêche mondiale, cette technique utilisée par une poignée de sociétés prélève autant de poissons – environ 30 millions de tonnes – que la totalité des pêcheurs traditionnels. Une situation en grande partie causée par l’Asie, Chine en tête, qui prélève à elle seule plus de 5 millions de tonnes. Quand l’UE se penchera sur le sujet, elle devra donc commencer par mettre la pression sur les produits importés.
Inutile d’entrer dans la peau d’un militant pour comprendre ce que la pêche en eaux profondes a de problématique. La protection de la biodiversité et des espèces est difficilement compatible avec cette technique. Et c’est tout un équilibre économique qui dépend de son rendement. Avec plus d’un quart de la pêche mondiale, cette technique utilisée par une poignée de sociétés prélève autant de poissons – environ 30 millions de tonnes – que la totalité des pêcheurs traditionnels. Une situation en grande partie causée par l’Asie, Chine en tête, qui prélève à elle seule plus de 5 millions de tonnes. Quand l’UE se penchera sur le sujet, elle devra donc commencer par mettre la pression sur les produits importés.