Cependant, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) assure que ces systèmes alimentaires "ont longtemps été ignorés par les macro-économistes, qui estimaient que l'industrie agroalimentaire mondiale, désormais fortement mécanisée, subventionnée et concentrée, offre tout ce dont nous avons besoin en matière d'alimentation".
Dans son communiqué, le PNUE ajoute que "2020 est l'année de la prise en compte des systèmes alimentaires mondiaux. En quelques mois seulement, la COVID-19 a mis la moitié du globe sous cloche", précisant que "les images d'achats compulsifs, de rayons d'épicerie vides et de files d'attente de plusieurs kilomètres dans les banques alimentaires nous ont soudain rappelé l'importance des systèmes alimentaires dans nos vies ainsi que leur déséquilibre".
Cependant, "les achats frénétiques de nourriture provoqués par une pandémie ne reflètent pas seulement le comportement humain dans les situations d'urgence", explique le PNUE, ajoutant qu'elles "sont la preuve que la chaîne alimentaire mondiale, fortement centralisée et fonctionnant sur la base d'un approvisionnement juste à temps, est susceptible de vaciller face aux chocs".
Dans de nombreux pays, par exemple, "il est devenu impossible de récolter ou d'emballer des denrées alimentaires car les travailleurs étaient bloqués aux frontières ou tombaient malades; ailleurs, les stocks se sont accumulés et les avalanches de nourriture ont été perdues en raison de la fermeture des restaurants et des bars."
Dans les pays en développement, "l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial prévoient qu'une "pandémie de la faim" et la multiplication par deux du nombre de personnes souffrant de la faim pourraient bientôt éclipser le coronavirus, si aucune mesure n'est prise."
Dans son communiqué, le PNUE ajoute que "2020 est l'année de la prise en compte des systèmes alimentaires mondiaux. En quelques mois seulement, la COVID-19 a mis la moitié du globe sous cloche", précisant que "les images d'achats compulsifs, de rayons d'épicerie vides et de files d'attente de plusieurs kilomètres dans les banques alimentaires nous ont soudain rappelé l'importance des systèmes alimentaires dans nos vies ainsi que leur déséquilibre".
Cependant, "les achats frénétiques de nourriture provoqués par une pandémie ne reflètent pas seulement le comportement humain dans les situations d'urgence", explique le PNUE, ajoutant qu'elles "sont la preuve que la chaîne alimentaire mondiale, fortement centralisée et fonctionnant sur la base d'un approvisionnement juste à temps, est susceptible de vaciller face aux chocs".
Dans de nombreux pays, par exemple, "il est devenu impossible de récolter ou d'emballer des denrées alimentaires car les travailleurs étaient bloqués aux frontières ou tombaient malades; ailleurs, les stocks se sont accumulés et les avalanches de nourriture ont été perdues en raison de la fermeture des restaurants et des bars."
Dans les pays en développement, "l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial prévoient qu'une "pandémie de la faim" et la multiplication par deux du nombre de personnes souffrant de la faim pourraient bientôt éclipser le coronavirus, si aucune mesure n'est prise."