La COP24 est ouverte depuis lundi 3 décembre. Le sommet mondial pour l’environnement est annoncé comme un moment fort pour la lutte contre le réchauffement climatique. Mais à quelques années des Accords de Paris, un bref aperçu sur la filière charbon dans le monde est plus efficace que mille discours. On apprend ainsi qu’après trois années de baisse, la consommation de charbon a augmenté en 2018. Une nouvelle préoccupante quand on se souvient que cette source d’énergie est à l’origine de 45% des émissions de CO2 de la planète.
Pire, et le symbole se passe de commentaire, le pays hôte de la COP24 est un des champions mondiaux du charbon. En effet, la Pologne qui a pourtant signé l’accord de Paris reste très dépendante. »Dans le pays, le secteur emploie 100 000 personnes. "C'est un trésor, s'il n'y avait pas de charbon, il n'y aurait pas de travail. Si nous fermions les mines, tout s'effondrerait autour", confie un ouvrier. En Pologne, plus de 80% de l'électricité provient de cette énergie fossile bon marché. Une nouvelle centrale géante de 1 000 mégawatts est même en chantier ; la dernière a promis le gouvernement » nous apprend France Info.
Plus près de nous, l’Allemagne qui a choisi de sortir du nucléaire d’ici 2022 continue à utiliser massivement cette énergie ultra polluante. A l’heure actuelle le pays produit 40% de son électricité par ce biais, contre 30% de renouvelables. « L'Amérique non plus n'a pas l'intention de se passer du charbon. En 2017, Donald Trump annonçait qu'il allait "remettre [ses] mineurs au travail". Si la Chine avait promis de lever le pied sur le charbon, des images satellites compilées par une ONG démontrent qu'une deuxième tour de refroidissement est apparue dans une centrale en 2018 » lit-on plus loin.
Pire, et le symbole se passe de commentaire, le pays hôte de la COP24 est un des champions mondiaux du charbon. En effet, la Pologne qui a pourtant signé l’accord de Paris reste très dépendante. »Dans le pays, le secteur emploie 100 000 personnes. "C'est un trésor, s'il n'y avait pas de charbon, il n'y aurait pas de travail. Si nous fermions les mines, tout s'effondrerait autour", confie un ouvrier. En Pologne, plus de 80% de l'électricité provient de cette énergie fossile bon marché. Une nouvelle centrale géante de 1 000 mégawatts est même en chantier ; la dernière a promis le gouvernement » nous apprend France Info.
Plus près de nous, l’Allemagne qui a choisi de sortir du nucléaire d’ici 2022 continue à utiliser massivement cette énergie ultra polluante. A l’heure actuelle le pays produit 40% de son électricité par ce biais, contre 30% de renouvelables. « L'Amérique non plus n'a pas l'intention de se passer du charbon. En 2017, Donald Trump annonçait qu'il allait "remettre [ses] mineurs au travail". Si la Chine avait promis de lever le pied sur le charbon, des images satellites compilées par une ONG démontrent qu'une deuxième tour de refroidissement est apparue dans une centrale en 2018 » lit-on plus loin.