La Commission européenne lance l’assaut contre la position dominante de Google dans le domaine de la pub en ligne. Les premières découvertes d’une enquête lancée par l’exécutif européen suggéreraient en effet que certains principes de libre concurrence n’ont pas été respectés. « Cette annonce fait suite à une enquête ouverte en 2021 sur la firme californienne. La régie de Google, DoubleClick, est en effet présente sur de nombreux maillons de la chaîne de la publicité en ligne. Elle aide à la fois les sites web à vendre leurs espaces publicitaires, et les annonceurs à occuper ces espaces. En jouant les intermédiaires, Google est ainsi accusé de capter une trop grande partie de la valeur et d'empêcher l'émergence d'une offre concurrente », explique Le Figaro , en réaction à la conférence de presse dédiée à ce sujet donnée par la Vice-présidente chargée de la concurrence, Margrethe Vestager.
« La démarche de Bruxelles signe le début d'un long chemin procédural, qui pourrait s'étaler sur des années, et avec une issue incertaine. La Commission européenne s'est dite prête ce mercredi à contraindre Google à vendre une partie de son empire dans les technologies publicitaires, si les régulateurs estiment qu'un changement de comportement ne suffira pas à régler le problème de concurrence. « La vente d'une partie des services de Google dans le domaine des technologies publicitaires ne serait pas à exclure. Nous ne voyons aucune alternative aujourd'hui pour régler le problème de concurrence », a ainsi affirmé Margrethe Vestager », explique le quotidien français.
De ce point de vue, l’UE ne fait que suivre la dynamique engagée par les États-Unis qui ont déposé une plainte similaire, sur les mêmes éléments en se prononçant pour le démantèlement de l’entreprise sans que cette option soit réelement sur la table. « Au premier trimestre 2023, les activités de vente d'espaces publicitaires en ligne de Google ont représenté 14% du chiffre d'affaires publicitaire de l'entreprise (soit 10% du chiffre d'affaires sur la période). Il y a quelques jours, le patron de Google Sundar Pichai s'était lancé dans une grande tournée à travers l'Europe, en posant ses valises quelques jours à Bruxellesi », conclue Le Figaro.
« La démarche de Bruxelles signe le début d'un long chemin procédural, qui pourrait s'étaler sur des années, et avec une issue incertaine. La Commission européenne s'est dite prête ce mercredi à contraindre Google à vendre une partie de son empire dans les technologies publicitaires, si les régulateurs estiment qu'un changement de comportement ne suffira pas à régler le problème de concurrence. « La vente d'une partie des services de Google dans le domaine des technologies publicitaires ne serait pas à exclure. Nous ne voyons aucune alternative aujourd'hui pour régler le problème de concurrence », a ainsi affirmé Margrethe Vestager », explique le quotidien français.
De ce point de vue, l’UE ne fait que suivre la dynamique engagée par les États-Unis qui ont déposé une plainte similaire, sur les mêmes éléments en se prononçant pour le démantèlement de l’entreprise sans que cette option soit réelement sur la table. « Au premier trimestre 2023, les activités de vente d'espaces publicitaires en ligne de Google ont représenté 14% du chiffre d'affaires publicitaire de l'entreprise (soit 10% du chiffre d'affaires sur la période). Il y a quelques jours, le patron de Google Sundar Pichai s'était lancé dans une grande tournée à travers l'Europe, en posant ses valises quelques jours à Bruxellesi », conclue Le Figaro.