Improductive certes, mais pas inutile. L’annonce par le gouvernement brésilien d’un plan de valorisation économique de la forêt amazonienne est défendue par des arguments productifs. « La région amazonienne a été présentée comme « un territoire improductif et désertique » qui « gagnerait grandement à être intégré au système économique national », rapporte le site Daily Geek Show. Problème de taille : le ministre n’a pas évoqué la destruction de la forêt amazonienne engendré par ces constructions, ni fait mention des peuples indigènes auxquels ces terres appartiennent. »
L’annonce a largement fait réagir les associations de défense de l’environnement. Aucun élément n’a été communiqué au public au sujet de l’impact environnemental du projet titanesque. Par ailleurs, le sort des populations autochtones qui vivent dans des réserves protégées pourrait aussi être un problème dans ce dossier.
« Dernier né d’une longue série de projets de construction aux coûts pharaoniques destinés à développer l’Amazonie au moyen de routes, barrages, voies navigables et chemins de fer, le plan Barão do Rio Branco devrait être officiellement confirmé dans les deux prochains mois par un décret présidentiel. Ce qui permettra au gouvernement de Bolsonaro d’éviter tout contrôle initial du Congrès et toute étude environnementale préalable. Mais celui-ci devra dans tous les cas être validé par l’assemblée législative brésilienne dans les trois mois qui suivent, sous peine d’être annulé » continue le site français.
Ce projet d’infrastructures qui devrait nécessiter la mobilisation de milliards de dollars de budget devrait par ailleurs poser des questions politiques. Comme le souligne judicieusement le Daily Geek Show cet investissement massif depuis les comptes publiques est aux antipodes du discours du nouveau président du pays « Le gouvernement n’a pour l’instant pas évoqué comment ce projet nécessitant des milliards de dollars d’investissement serait financé, alors que le Brésil est soumis à des mesures d’austérité strictes concernant ses dépenses publiques. »
L’annonce a largement fait réagir les associations de défense de l’environnement. Aucun élément n’a été communiqué au public au sujet de l’impact environnemental du projet titanesque. Par ailleurs, le sort des populations autochtones qui vivent dans des réserves protégées pourrait aussi être un problème dans ce dossier.
« Dernier né d’une longue série de projets de construction aux coûts pharaoniques destinés à développer l’Amazonie au moyen de routes, barrages, voies navigables et chemins de fer, le plan Barão do Rio Branco devrait être officiellement confirmé dans les deux prochains mois par un décret présidentiel. Ce qui permettra au gouvernement de Bolsonaro d’éviter tout contrôle initial du Congrès et toute étude environnementale préalable. Mais celui-ci devra dans tous les cas être validé par l’assemblée législative brésilienne dans les trois mois qui suivent, sous peine d’être annulé » continue le site français.
Ce projet d’infrastructures qui devrait nécessiter la mobilisation de milliards de dollars de budget devrait par ailleurs poser des questions politiques. Comme le souligne judicieusement le Daily Geek Show cet investissement massif depuis les comptes publiques est aux antipodes du discours du nouveau président du pays « Le gouvernement n’a pour l’instant pas évoqué comment ce projet nécessitant des milliards de dollars d’investissement serait financé, alors que le Brésil est soumis à des mesures d’austérité strictes concernant ses dépenses publiques. »