Une bombe cyclonique qui a gelé le pays
En 2003, dans Le Jour d'après (The Day After Tomorrow), Roland Emmerich imaginait une planète sous les glaces. C’est bien l’image que donne à l’heure actuelle la tempête dantesque qui frappe les États-Unis. Alors que le bilan des morts ne cesse de grimper, les températures extrêmement froides ont atteint les -55°C par endroit.
« Un froid de cette ampleur pourrait provoquer en quelques minutes des engelures sur la peau exposée, ainsi que de l’hypothermie et la mort si l’exposition est prolongée », a alerté le National Weather Service américain. Pour la gouverneure de New York, Kathy Hochul, « c'est clairement le blizzard du siècle ». Plus de 240 millions de personnes à travers le pays ont été concernées par les alertes météos hivernales. Plus de 300.000 foyers ont été privés d’électricité par cette « bombe cyclonique » qui a littéralement gelé le pays.
« Un froid de cette ampleur pourrait provoquer en quelques minutes des engelures sur la peau exposée, ainsi que de l’hypothermie et la mort si l’exposition est prolongée », a alerté le National Weather Service américain. Pour la gouverneure de New York, Kathy Hochul, « c'est clairement le blizzard du siècle ». Plus de 240 millions de personnes à travers le pays ont été concernées par les alertes météos hivernales. Plus de 300.000 foyers ont été privés d’électricité par cette « bombe cyclonique » qui a littéralement gelé le pays.
Une plongée du vortex polaire
Cette froideur exceptionnelle est liée à la chute soudaine de la pression atmosphérique en moins de 24 heures. Cette tempête comme on n’en voit « qu’une fois par génération » a été causée par un système dépressionnaire engendré par le conflit entre deux masses d’air : une froide en provenance de l’Arctique et l’autre tropicale venu du golfe du Mexique.
On parle de « genèse explosive », ou de « bombe cyclonique », quand la pression baisse de plus de 20 hectopascals (hPa) en 24 heures en moyennes latitudes. Aux États-Unis, la pression atmosphérique est en fait brutalement descendue de 40 hPa en 24 heures. Son intensité et le niveau de températures extrêmement bas ont, comme dans le film catastrophe de Roland Emmerich, entraîné une véritable plongée du vortex polaire, une masse d’air particulièrement froid venue de l’Arctique, vers les latitudes tempérées.
On parle de « genèse explosive », ou de « bombe cyclonique », quand la pression baisse de plus de 20 hectopascals (hPa) en 24 heures en moyennes latitudes. Aux États-Unis, la pression atmosphérique est en fait brutalement descendue de 40 hPa en 24 heures. Son intensité et le niveau de températures extrêmement bas ont, comme dans le film catastrophe de Roland Emmerich, entraîné une véritable plongée du vortex polaire, une masse d’air particulièrement froid venue de l’Arctique, vers les latitudes tempérées.