Les éleveurs ne sont pas les ennemis des animaux. C’est ainsi que l’on pourrait résumer la position de Didier Guillaume, ministre de l’agriculture et de l’alimentation. Alors qu’il recevait les associations de défense des animaux le 9 janvier, le ministre estime qu’il faut favoriser le dialogue et la collaboration. Un message qui aura évidemment du mal à convaincre les militants les plus investis de la cause animale. « Le ministre a indiqué avoir pleinement conscience des attentes sociétales fortes pour une meilleure prise en compte de la sensibilité des animaux d'élevage. Il a ainsi confirmé la nécessité d'accompagner les éleveurs et plus généralement le monde agricole vers une transition agroécologique plus que jamais indispensable pour réconcilier les territoires urbains et ruraux » rapporte le communiqué du ministère.
Au-delà des positions irréconciliables, il est évident que le principal levier d’action pour améliorer les conditions d’élevages se trouve du côté des acteurs économiques de la filière. Mais les modes de productions et l’industrialisation de l’élevage posent de sacrés défis aux entreprises qui cherchent à proposer de la viande toujours moins chère. Une situation qui en peut évoluer que lorsque la viande ne sera plus perçue comme un produit alimentaire comme un autre. A ce titre, « le ministre a indiqué qu'il était convaincu que cette attente des citoyens et consommateurs, les éleveurs français l'avaient désormais parfaitement intégrée et qu'à ce titre, de nombreux travaux de recherche et d'innovation étaient d'ores et déjà engagés par les filières pour faire encore évoluer certaines pratiques d'élevage. Ces évolutions de pratiques constituent d'ailleurs l'un des axes forts du plan d'action prioritaire en faveur du bien-être animal établi pour la période 2016-2020. Le ministre a souligné que ce plan porté par le gouvernement comptait également un volet essentiel sur la prévention de la maltraitance animale en abattoir » assure le journal.
Au-delà des positions irréconciliables, il est évident que le principal levier d’action pour améliorer les conditions d’élevages se trouve du côté des acteurs économiques de la filière. Mais les modes de productions et l’industrialisation de l’élevage posent de sacrés défis aux entreprises qui cherchent à proposer de la viande toujours moins chère. Une situation qui en peut évoluer que lorsque la viande ne sera plus perçue comme un produit alimentaire comme un autre. A ce titre, « le ministre a indiqué qu'il était convaincu que cette attente des citoyens et consommateurs, les éleveurs français l'avaient désormais parfaitement intégrée et qu'à ce titre, de nombreux travaux de recherche et d'innovation étaient d'ores et déjà engagés par les filières pour faire encore évoluer certaines pratiques d'élevage. Ces évolutions de pratiques constituent d'ailleurs l'un des axes forts du plan d'action prioritaire en faveur du bien-être animal établi pour la période 2016-2020. Le ministre a souligné que ce plan porté par le gouvernement comptait également un volet essentiel sur la prévention de la maltraitance animale en abattoir » assure le journal.