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BTP : la canicule ouvre droit au chômage technique

Paolo Garoscio
09/07/2024



L'annonce de la reconnaissance officielle de la canicule comme motif de chômage technique dans le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics) marque une avancée pour les droits et la sécurité des travailleurs. Cette mesure, attendue depuis longtemps, intervient dans un contexte de réchauffement climatique où les épisodes de chaleur extrême se multiplient.



La canicule reconnue comme un danger pour les salariés du BTP

L'inclusion de la canicule comme motif légitime de chômage technique est une reconnaissance des dangers importants que représentent les vagues de chaleur pour les travailleurs du BTP. Cette mesure est une réponse aux nombreuses études démontrant l'augmentation des risques de maladies liées à la chaleur, comme les coups de chaleur, la déshydratation, et les troubles cardiovasculaires.

Les travailleurs du BTP, souvent exposés en plein air et soumis à des efforts physiques intenses, sont particulièrement vulnérables aux conditions climatiques extrêmes. La canicule peut rendre certaines tâches impraticables et dangereuses, justifiant ainsi l'arrêt temporaire des activités pour préserver la santé des employés. La canicule rejoint la liste des intempéries qui ouvrent la voie à un chômage technique et qui inclut déjà les inondations, le gel ou le grand vent.

Qu’est-ce que ça signifie pour les employés ? Les employeurs ?

L'adoption de cette nouvelle disposition légale implique des changements majeurs dans la gestion des périodes de forte chaleur. Les employeurs du secteur du BTP devront désormais prendre en compte les prévisions météorologiques et les alertes canicule pour organiser le travail. Ils devront prévoir des solutions d'aménagement du temps de travail, comme des horaires décalés ou l'interruption des activités en cas de forte chaleur.

Pour les travailleurs, cette mesure offre une protection essentielle. Ils pourront bénéficier du chômage technique et donc d'une compensation financière lorsqu'ils ne pourront pas travailler en raison de conditions climatiques dangereuses. Toutefois, les syndicats espèrent aller encore plus loin : le décret ne s’applique qu’en cas de canicule et non en cas de pic de chaleur.


 






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