La France est le deuxième importateur d’avocats au monde. A la pointe d’une tendance occidentale, les Parisiens en consommeraient en moyenne 2,8 kilos par an. A l’échelle européenne, la consommation a augmenté de 65% entre 2016 et 2018 pour atteindre 650 000 tonnes annuelles. La croissance devrait donc se poursuivre avec une augmentation anticipée de 20 pour l’année à venir. Seuls les Etats-Unis font mieux que l’Europe avec 1,1 million de tonnes consommées en 2018.
Une tendance affolante dont les conséquences sur les pays exportateurs ont rapidement été soulignés par ONG et médias. L’épuisement des sols et des ressources en eau ( il faudrait mille litres d’eau pour produire un kilo d’avocats) ainsi que les tentatives de prise en main du secteur par le crime organisé ont notamment fait l’objet d’alertes utiles. « Aujourd'hui, les producteurs vendraient un kilo d'avocat pour 3,5 euros, contre une vingtaine de centimes il y a seulement quelques années. Devenu plus cher que certains métaux, l'avocat ne pouvait qu'attiser les convoitises du crime organisé. De nombreux rackets de terres par des cartels se seraient alors produits, et selon une étude de la Commission nationale des forêts (Conafor), ces derniers auraient incendié 12.500 hectares de forêts en 2009 à proximité des plantations, pour les remplacer par des avocatiers » rapporte Le Figaro .
Le quotidien a interrogé un porte-parole du secteur de l’avocat, Xavier Equihua qui cherche à minimiser la situation. « Ainsi, s'il reconnaît qu'un État comme le Michoacan rencontre des problèmes de ce type, sa production ne représente selon lui qu'une minorité des avocats exportés vers l'Europe, qui s'élève tout de même à 30%. Les 70% restant des avocats «exportés du Mexique vers l'Europe viennent de l'État de Jalisco, où il n'y a pas de problèmes de drogue», assure-t-il » explique le journal. A ce titre, une sensibilisation sur la provenance des produits, les saisons adaptées pour la consommation plus de transparence sur le circuit d’approvisionnement pourraient être des pistes prometteuses.
Une tendance affolante dont les conséquences sur les pays exportateurs ont rapidement été soulignés par ONG et médias. L’épuisement des sols et des ressources en eau ( il faudrait mille litres d’eau pour produire un kilo d’avocats) ainsi que les tentatives de prise en main du secteur par le crime organisé ont notamment fait l’objet d’alertes utiles. « Aujourd'hui, les producteurs vendraient un kilo d'avocat pour 3,5 euros, contre une vingtaine de centimes il y a seulement quelques années. Devenu plus cher que certains métaux, l'avocat ne pouvait qu'attiser les convoitises du crime organisé. De nombreux rackets de terres par des cartels se seraient alors produits, et selon une étude de la Commission nationale des forêts (Conafor), ces derniers auraient incendié 12.500 hectares de forêts en 2009 à proximité des plantations, pour les remplacer par des avocatiers » rapporte Le Figaro .
Le quotidien a interrogé un porte-parole du secteur de l’avocat, Xavier Equihua qui cherche à minimiser la situation. « Ainsi, s'il reconnaît qu'un État comme le Michoacan rencontre des problèmes de ce type, sa production ne représente selon lui qu'une minorité des avocats exportés vers l'Europe, qui s'élève tout de même à 30%. Les 70% restant des avocats «exportés du Mexique vers l'Europe viennent de l'État de Jalisco, où il n'y a pas de problèmes de drogue», assure-t-il » explique le journal. A ce titre, une sensibilisation sur la provenance des produits, les saisons adaptées pour la consommation plus de transparence sur le circuit d’approvisionnement pourraient être des pistes prometteuses.