L’Union européenne est une institution mystérieuse et multiple. Difficile d’avoir des positionnements nets et précis sur une question. Bien souvent les luttes et discussions internes rejaillissent et donnent l’impression que l’UE défend un principe et son contraire. Le cas est particulièrement flagrant avec la pêche électrique. Interdite en 1998 par l’Union européenne – au même titre que les Etats-Unis ou la Chine d’ailleurs – on imaginait mal que cette technique de pêche serait à nouveau discutée alors que les questions environnementales sont de plus en plus prégnantes à Bruxelles. Et pourtant, la commission de la pêche du Parlement européen réunie le 21 novembre vient d’adopter un texte qui rend possible son développement.
Le principe est d’équiper d’électrodes des filets qui raclent les fonds marins et électrocutent les poissons plats enfouis pour les faire sortir. Depuis 2007, cette technique est autorisée mais à une échelle expérimentale qui ne doit pas dépasser 5% des bateaux à perche de chaque pays européen. « Or, dénonce Bloom, qui a porté plainte contre les Pays-Bas auprès de la Commission, « la flotte néerlandaise a équipé 28 % de ses chalutiers », soit 84 navires dotés de filets électriques sur une flotte de 304 bateaux. Quelques bâtiments allemands et britanniques utilisent eux aussi cette technique, à laquelle les pêcheurs français n’ont pas recours » rapporte Le Monde .
« Les Pays-Bas, dont les entreprises de pêche industrielle sont très puissantes en Europe, ont été à la manœuvre pour faire évoluer la réglementation vers davantage de permissivité. Les dispositions adoptées par la commission spécialisée du Parlement européen autorisent un seuil de 5 % de pêche électrique pour tous les « métiers », c’est-à-dire tous les types de pêche, et non plus seulement pour les flottes de chaluts à perche des Etats membres » continue le journal. Un lobbying qui semble payer pour eux mais qui du point de vue du public contribue à rendre inaudible l’UE sur les questions environnementale.
Le principe est d’équiper d’électrodes des filets qui raclent les fonds marins et électrocutent les poissons plats enfouis pour les faire sortir. Depuis 2007, cette technique est autorisée mais à une échelle expérimentale qui ne doit pas dépasser 5% des bateaux à perche de chaque pays européen. « Or, dénonce Bloom, qui a porté plainte contre les Pays-Bas auprès de la Commission, « la flotte néerlandaise a équipé 28 % de ses chalutiers », soit 84 navires dotés de filets électriques sur une flotte de 304 bateaux. Quelques bâtiments allemands et britanniques utilisent eux aussi cette technique, à laquelle les pêcheurs français n’ont pas recours » rapporte Le Monde .
« Les Pays-Bas, dont les entreprises de pêche industrielle sont très puissantes en Europe, ont été à la manœuvre pour faire évoluer la réglementation vers davantage de permissivité. Les dispositions adoptées par la commission spécialisée du Parlement européen autorisent un seuil de 5 % de pêche électrique pour tous les « métiers », c’est-à-dire tous les types de pêche, et non plus seulement pour les flottes de chaluts à perche des Etats membres » continue le journal. Un lobbying qui semble payer pour eux mais qui du point de vue du public contribue à rendre inaudible l’UE sur les questions environnementale.