Fessenheim est vieillissant, les règles de sécurité ne sont pas respectées. Le réacteur numéro 1 de la centrale est fermée. Mais pour le gouvernement c’est le signe d’une bonne dynamique. « EDF a engagé ce samedi 22 février 2020 l'arrêt du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim. C'est une première étape dans l'engagement et la stratégie française de rééquilibrage entre l'électricité d'origine nucléaire et celle d'origine renouvelable. Conformément aux engagements du Président de la République, confirmés à l'occasion de la présentation de la Stratégie française pour l'énergie et le climat de novembre 2018, les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim seront arrêtés d'ici l'été 2020 » avance un communiqué issu du cabinet du Premier ministre, Édouard Philippe.
La ficelle est un peu visible, dans la mesure où Fessenheim est au cœur des débats depuis des années à cause de son vieillissement et de son utilisation qui a largement dépassée ce qui était prévu. Sa position à proximité de l’Allemagne était également un sujet de tension étant donné que notre voisin d’outre Rhin a totalement tourné le dos à l’énergie nucléaire. Mais pour Matignon, ce n’est pas ce que l’on retient d’abord. « Cet arrêt s'inscrit également dans un contexte de baisse des émissions de gaz à effet de serre issues de la production d'électricité, grâce à la fermeture progressive des centrales à charbon d'ici 2022. Cela correspond à l'engagement de la France de réduire la part du nucléaire dans la production d'énergie. Cette fermeture constitue une première étape dans l'objectif de réduire de 50% la part du nucléaire dans le mix énergétique français, et ce d'ici à 2035 » continue le communiqué.
Il faudra par ailleurs suivre de près ce que deviendra le lieu, pour comprendre ce que l’on peut faire des infrastructures une fois qu’elles sont à l’arrêt. « Le Gouvernement s'est engagé dès 2018 avec les élus locaux dans la préparation d'un projet de territoire pour l'avenir de Fessenheim, finalisé en février 2019. Ce projet vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l'échelle européenne en matière d'économie bas carbone. Une économie reposant sur des filières d'excellence et d'innovation, créatrices d'emplois durables, permettant ainsi d'assurer la réussite de la mutation économique et sociale des communes les plus concernées » explique Matignon sans en dire plus.
La ficelle est un peu visible, dans la mesure où Fessenheim est au cœur des débats depuis des années à cause de son vieillissement et de son utilisation qui a largement dépassée ce qui était prévu. Sa position à proximité de l’Allemagne était également un sujet de tension étant donné que notre voisin d’outre Rhin a totalement tourné le dos à l’énergie nucléaire. Mais pour Matignon, ce n’est pas ce que l’on retient d’abord. « Cet arrêt s'inscrit également dans un contexte de baisse des émissions de gaz à effet de serre issues de la production d'électricité, grâce à la fermeture progressive des centrales à charbon d'ici 2022. Cela correspond à l'engagement de la France de réduire la part du nucléaire dans la production d'énergie. Cette fermeture constitue une première étape dans l'objectif de réduire de 50% la part du nucléaire dans le mix énergétique français, et ce d'ici à 2035 » continue le communiqué.
Il faudra par ailleurs suivre de près ce que deviendra le lieu, pour comprendre ce que l’on peut faire des infrastructures une fois qu’elles sont à l’arrêt. « Le Gouvernement s'est engagé dès 2018 avec les élus locaux dans la préparation d'un projet de territoire pour l'avenir de Fessenheim, finalisé en février 2019. Ce projet vise à faire du Haut-Rhin un territoire de référence à l'échelle européenne en matière d'économie bas carbone. Une économie reposant sur des filières d'excellence et d'innovation, créatrices d'emplois durables, permettant ainsi d'assurer la réussite de la mutation économique et sociale des communes les plus concernées » explique Matignon sans en dire plus.