Dans la soirée du mercredi 29 avril, les géants de l’énergie EDF et Areva ont enfin trouvé un accord. Sous le contrôle du ministère de l’Economie Emmanuel Caron, les bases d’une entente ont été posées. D’après des communiqués des deux groupes EDF sera bien le sauveur qu’Areva attendait. « Et c'est l'électricien qui a donc précisé les modalités de ce «protocole d'accord» qui prévoit notamment «un contrôle majoritaire d'Areva NP par EDF», ce dernier envisageant in fine une participation «de 51% à 75%» dans cette branche réacteurs d'Areva » explique le site le Parisien.fr.
Les deux parties se sont mises d’accord pour négocier autour d’une valorisation à 2,7 milliards de cette filiale nucléaire du groupe même si cette estimation pourrait évoluer. L’opération quant à elle est prévue pour l’année 2016 ont confirmé les sociétés.
http://www.leparisien.fr/economie/energie-edf-et-areva-auraient-trouve-leur-contrat-de-mariage-30-07-2015-4979131.php
Les deux parties se sont mises d’accord pour négocier autour d’une valorisation à 2,7 milliards de cette filiale nucléaire du groupe même si cette estimation pourrait évoluer. L’opération quant à elle est prévue pour l’année 2016 ont confirmé les sociétés.
http://www.leparisien.fr/economie/energie-edf-et-areva-auraient-trouve-leur-contrat-de-mariage-30-07-2015-4979131.php
Offre ferme d'ici l’automne
« EDF n'offrait au départ que 2 milliards d'euros, tandis qu'Areva en réclamait 4. S'ouvrira ensuite une période de trois à quatre mois, pendant laquelle l'électricien, qui exploite les 58 réacteurs du parc nucléaire français, pourra examiner les comptes d'Areva NP en vue de formuler une offre ferme, d'ici octobre ou novembre » précise le site du quotidien.
Pour rappel, Areva a besoin de cinq milliards d’euros pour retrouver l’équilibre. La pression de sa dette, malgré l’accord avec EDF, oblige la direction à poursuivre la réflexion et la mise en œuvre d’une vaste restructuration. Ainsi, continue Le Parisien, le groupe « vise à réaliser un milliard d'euros d'économies d'ici à 2017 et pourrait se traduire par la suppression de 6 000 emplois, dont 3 à 4 000 en France. »
Pour rappel, Areva a besoin de cinq milliards d’euros pour retrouver l’équilibre. La pression de sa dette, malgré l’accord avec EDF, oblige la direction à poursuivre la réflexion et la mise en œuvre d’une vaste restructuration. Ainsi, continue Le Parisien, le groupe « vise à réaliser un milliard d'euros d'économies d'ici à 2017 et pourrait se traduire par la suppression de 6 000 emplois, dont 3 à 4 000 en France. »