Après les raffineries, le nucléaire. Depuis des semaines les syndicats d’EDF ont lancé une mobilisation pour obtenir des revalorisations salariales. Mais alors que les grèves des raffineries commencent à avoir des conséquences très sensibles avec des pénuries importantes, la CGT et FO de l’énergéticien ont appelé mercredi 12 octobre à intensifier le mouvement, en particulier dans la branche stratégique et sinistré du nucléaire.
« Chez EDF, la mobilisation s’est étendue mercredi matin, à l’appel - comme dans le pétrole - de la CGT (et de FO). Elle touche maintenant huit réacteurs dans quatre centrales nucléaires. Des salariés ont en effet voté la grève à Cattenom, suivant l’exemple de leurs collègues de certaines équipes de Tricastin, Cruas et Bugey. À Gravelines, les salariés ont voté la grève à partir du 13 octobre » explique Le Figaro .
Alors que la situation du secteur de l’énergie est particulièrement tendue, ces mouvements de grève font basculer la situation en crise. « Comme chez TotalEnergies et ExxonMobil, la CGT d’EDF veut faire pression dans le cadre des négociations salariales annuelles. Un accord pour la branche des industries électriques et gazières a été proposé à la signature aux syndicats la semaine dernière. Il prévoit une revalorisation salariale de 2,3 % au 1er janvier 2023. Le mouvement ne touche pas des milliers de salariés, ni même des centrales en fonctionnement, car alors ils se feraient rappeler à l’ordre par le gestionnaire du réseau RTE. Au lieu de cela, la CGT cible les équipes cruciales pour le bon avancement des travaux d’entretien des réacteurs à l’arrêt. Le syndicat utilise le minimum de troupes pour provoquer un impact maximum pour EDF » résume le quotidien.
La CGT a déjà annoncé que son mouvement aurait une incidence sur les délais de remise en route des réacteurs en maintenance. Un délai que le gouvernement voulait à tout prix voir diminuer pour relâcher la pression et agir sur les prix de l’électricité.
« Chez EDF, la mobilisation s’est étendue mercredi matin, à l’appel - comme dans le pétrole - de la CGT (et de FO). Elle touche maintenant huit réacteurs dans quatre centrales nucléaires. Des salariés ont en effet voté la grève à Cattenom, suivant l’exemple de leurs collègues de certaines équipes de Tricastin, Cruas et Bugey. À Gravelines, les salariés ont voté la grève à partir du 13 octobre » explique Le Figaro .
Alors que la situation du secteur de l’énergie est particulièrement tendue, ces mouvements de grève font basculer la situation en crise. « Comme chez TotalEnergies et ExxonMobil, la CGT d’EDF veut faire pression dans le cadre des négociations salariales annuelles. Un accord pour la branche des industries électriques et gazières a été proposé à la signature aux syndicats la semaine dernière. Il prévoit une revalorisation salariale de 2,3 % au 1er janvier 2023. Le mouvement ne touche pas des milliers de salariés, ni même des centrales en fonctionnement, car alors ils se feraient rappeler à l’ordre par le gestionnaire du réseau RTE. Au lieu de cela, la CGT cible les équipes cruciales pour le bon avancement des travaux d’entretien des réacteurs à l’arrêt. Le syndicat utilise le minimum de troupes pour provoquer un impact maximum pour EDF » résume le quotidien.
La CGT a déjà annoncé que son mouvement aurait une incidence sur les délais de remise en route des réacteurs en maintenance. Un délai que le gouvernement voulait à tout prix voir diminuer pour relâcher la pression et agir sur les prix de l’électricité.