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Animaux : le sondage qui enfonce une porte grande ouverte

19/08/2020



En parallèle de la collecte des signatures pour le référendum d’initiative partagé (RIP) sur les animaux, la Fondation Brigitte Bardot a commandé un sondage qui souligne que les Français sont sensibles aux droits des animaux.



Creative Commons - Pixabay
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Plus on parle de la cause animale, moins on sait de quoi il s’agit. C’est le propre d’un militantisme mal compris de présenter un sujet comme une « cause ». Car à simplifier à l’extrême les choses, la gestion politique des enjeux en devient impossible. Le dernier cas en date est certainement le sondage publié par la Fondation Brigitte Bardot. Cette évaluation de l’opinion nous apprend ainsi que la plupart des personnes sont « sensibles au bien-être animal ». Et les militants se félicitent de ce constat. Car, à les entendre, une fois que l’on se soucis du bien-être des animaux, l’on valide l’ensemble des mesures qu’ils proposent. 

« Signe de la préoccupation croissante des Français pour la cause animale, la campagne pour le référendum d'initiative partagé (RIP) pour les animaux a déjà recueilli plus de 500.000 signatures, un mois et demi après son lancement. Dans la lignée de cette initiative, la Fondation Brigitte Bardot, à l'origine du projet avec une vingtaine d'autres associations, a commandé un sondage auprès de l'Ifop, reprenant plusieurs des points soulevés par le RIP. Les résultats, publiés ce mercredi 19 août par Le Monde, vont dans le sens des défenseurs de la cause animal : plus de deux tiers des personnes interrogées se montrent en effet sensibles au bien-être des animaux » rapporte Le Figaro  dans un simplisme déconcertant.

Car la sensibilité au bien être ne signifie pas pour autant qu’il existe une cause animale unifiée. En entrant dans le détail du sondage, quelques éléments plus précis donnent un aperçu sur des mesures précises : expérimentation des animaux, interdiction des ventes d’animaux entre particuliers ou animaleries ou l’interdiction de la chasse à cour. Alors que la campagne de RIP sur les animaux avait déjà participé à essentialiser les choses, les militants continuent à donner au sujet un aspect doctrinaire qui ne peut suffire dans une approche politique de la question. 






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