Qui n’a jamais entendu de mal d’Amazon ? Le groupe américain continue à s’installer comme le plus gros acteur économique mondial mais sa mauvaise presse pourrait finalement lui coûter un peu. « Sauf surprise, le groupe fondé par Jeff Bezos devrait ainsi dépasser … 230 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2018. Deux fois et demi celui de Carrefour! Pourtant, les résultats trimestriels présentés par le groupe, jeudi 25 octobre, ont déçu. Les ventes comme les profits sont en dessous des prévisions des analystes. Mais ce qui surprend surtout, à la lecture des chiffres, c'est le ralentissement de l'expansion internationale de l'e-commerçant. Certes, au troisième trimestre, la progression hors Etats-Unis atteint 13%, ce dont rêveraient beaucoup de distributeurs. Mais c'est peu comparé aux 29% enregistrés à la même période l'an dernier, et aux 35% enregistrés sur le marché nord-américain » introduit le magazine Challenges .
Et si la baisse des investissements à l’étranger pourrait être une explication, ce n’est pas la seule hypothèse. L’article montre ainsi que le groupe commence à payer les pots cassés des révélations sur les conditions de travail de ses collaborateurs, sa stratégie d’optimisation fiscale ou les dégâts dans les secteurs fragiles du livre et de la culture. Une récente étude du cabinet de conseil en stratégie OC&C a ainsi montré que Amazon était en baisse dans la perception des consommateurs Français. « Les citoyens français ne sont pas les seuls à mettre en question le modèle du mastodonte américain, qui emploie 613.000 salariés dans le monde. En Angleterre, les indices de satisfaction baissent également. Et en Allemagne, des grèves ont lieu régulièrement dans les entrepôts, comme en Pologne et en Espagne » commente le magazine.
Signe que le groupe réalise qu’il doit changer pour ne pas décrocher, Jeff Bezos a annoncé d’augmenter le salaire minimum de ses 250 000 employés aux Etats-Unis à 15 dollars, affirmant avoir « écouté les critiques ». En France pas d’augmentation de salaire mais une stratégie qui met clairement l’accent sur le changement d’image. Le groupe a commuiqué sur les 2 milliards d’euros investis dans l’économie dans un communiqué. « Puis la parole est donnée au réalisateur d'une série télévisée, Denis Dercourt, et à un distributeur de musique français, Romain Becker, qui disent tout le bien qu'ils pensent du géant américain. La multinationale, qui jusqu'à présent, faisait reposer son projet sur quatre piliers (l'obsession client, la passion de l'innovation, l'excellence opérationnelle et une vision long-terme) va peut-être devoir en rajouter un cinquième, compte-tenu de sa dimension: la responsabilité sociétale » conclue Challenges.
Et si la baisse des investissements à l’étranger pourrait être une explication, ce n’est pas la seule hypothèse. L’article montre ainsi que le groupe commence à payer les pots cassés des révélations sur les conditions de travail de ses collaborateurs, sa stratégie d’optimisation fiscale ou les dégâts dans les secteurs fragiles du livre et de la culture. Une récente étude du cabinet de conseil en stratégie OC&C a ainsi montré que Amazon était en baisse dans la perception des consommateurs Français. « Les citoyens français ne sont pas les seuls à mettre en question le modèle du mastodonte américain, qui emploie 613.000 salariés dans le monde. En Angleterre, les indices de satisfaction baissent également. Et en Allemagne, des grèves ont lieu régulièrement dans les entrepôts, comme en Pologne et en Espagne » commente le magazine.
Signe que le groupe réalise qu’il doit changer pour ne pas décrocher, Jeff Bezos a annoncé d’augmenter le salaire minimum de ses 250 000 employés aux Etats-Unis à 15 dollars, affirmant avoir « écouté les critiques ». En France pas d’augmentation de salaire mais une stratégie qui met clairement l’accent sur le changement d’image. Le groupe a commuiqué sur les 2 milliards d’euros investis dans l’économie dans un communiqué. « Puis la parole est donnée au réalisateur d'une série télévisée, Denis Dercourt, et à un distributeur de musique français, Romain Becker, qui disent tout le bien qu'ils pensent du géant américain. La multinationale, qui jusqu'à présent, faisait reposer son projet sur quatre piliers (l'obsession client, la passion de l'innovation, l'excellence opérationnelle et une vision long-terme) va peut-être devoir en rajouter un cinquième, compte-tenu de sa dimension: la responsabilité sociétale » conclue Challenges.