Lorsqu’un aliment devient une mode, par les rouages les plus simples de l’économie, une réaction en chaine s’enclenche. Ainsi, les producteurs cherchent à répondre à la demande qui explose et d’autres acteurs moins scrupuleux cherchent à tirer leur épingle du jeu. Un article d’un universitare américain, Wayne Martindale (Université de Lincoln) et relayé par Sud Ouest, souligne les conséquences dramatiques du succès de quelques produits.
En quelques années, l’avocat est devenu un aliment très coté en Europe où chaque année 440 000 tonnes sont importées. « La montée en puissance de l’avocat provoque sa production intensive, qui entraîne la déforestation des zones où il est cultivé, tandis la perspective de profits juteux encourage les agriculteurs à poursuivre dans cette voie. On observe le même type de phénomène avec le soja et le maïs, dont la production et le commerce dépendent exclusivement de certaines régions du monde » explique l’article.
« Plus généralement, l’habitude de consommer des produits qui sont originaires de l’autre bout du monde a forcément des conséquences très importantes. Au fur et à mesure que ces produits se démocratisent, l’impact grimpe tout aussi vite. « L’ail, par exemple – autre ingrédient essentiel au guacamole ! – a vu sa production mondiale passer de 4 à 24 millions par an depuis les années 1960, et près de 80 % de l’ail produit dans le monde vient de Chine. La forte demande pour des produits à haute valeur ajoutée et aux goûts bien spécifiques comme l’ail et le piment (qui a lui aussi connu un boom de sa production) a favorisé l’apparition de contrebandiers agricoles qui sont désormais à la tête d’une industrie multimillionnaire – et illégale – en Europe. Il devient donc de plus en plus compliqué de manger sain et responsable en succombant à la nouveauté » ajoute Wayne Martindale.
Lire ici en intégralité l’article sur le site du quotidien Sud Ouest
En quelques années, l’avocat est devenu un aliment très coté en Europe où chaque année 440 000 tonnes sont importées. « La montée en puissance de l’avocat provoque sa production intensive, qui entraîne la déforestation des zones où il est cultivé, tandis la perspective de profits juteux encourage les agriculteurs à poursuivre dans cette voie. On observe le même type de phénomène avec le soja et le maïs, dont la production et le commerce dépendent exclusivement de certaines régions du monde » explique l’article.
« Plus généralement, l’habitude de consommer des produits qui sont originaires de l’autre bout du monde a forcément des conséquences très importantes. Au fur et à mesure que ces produits se démocratisent, l’impact grimpe tout aussi vite. « L’ail, par exemple – autre ingrédient essentiel au guacamole ! – a vu sa production mondiale passer de 4 à 24 millions par an depuis les années 1960, et près de 80 % de l’ail produit dans le monde vient de Chine. La forte demande pour des produits à haute valeur ajoutée et aux goûts bien spécifiques comme l’ail et le piment (qui a lui aussi connu un boom de sa production) a favorisé l’apparition de contrebandiers agricoles qui sont désormais à la tête d’une industrie multimillionnaire – et illégale – en Europe. Il devient donc de plus en plus compliqué de manger sain et responsable en succombant à la nouveauté » ajoute Wayne Martindale.
Lire ici en intégralité l’article sur le site du quotidien Sud Ouest