« Après de longues et laborieuses négociations avec le Conseil, le Parlement européen s’est prononcé à une large majorité, mardi 28 avril, pour un plafonnement des agrocarburants dits de « première génération » (produits à base de cultures alimentaires comme le colza, le soja ou le maïs) à 7 % du total des carburants utilisés dans le secteur des transports » rapporte le journal Le Monde.
Le dossier est clivant et d’un point de vue éthique délicat. En effet, pour les militants anti-agrocarburants, il est inacceptable alors que la sécurité alimentaire n’est pas garantie partout dans le monde, d’utiliser des surfaces agricoles pour produire du carburant. C’est face à cette problématique que les institutions européennes ont voulu se positionner en proposant un quota. « Entérinant un compromis finalement trouvé avec le Conseil, cette limite sera prise en compte dans la directive sur la qualité des carburants qui impose aux producteurs de réduire de 10 % leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon de 2020. Et aussi dans la directive sur les énergies renouvelables, qui fixe pour celles-ci un objectif de 10 % dans les transports, à la même échéance » explique le quotidien de l’après-midi.
http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/04/28/l-union-europeenne-limite-timidement-l-usage-des-agrocarburants-nocifs-pour-la-planete_4624381_1653054.html#w0jFCc6BWxVJyxg8.99
Le dossier est clivant et d’un point de vue éthique délicat. En effet, pour les militants anti-agrocarburants, il est inacceptable alors que la sécurité alimentaire n’est pas garantie partout dans le monde, d’utiliser des surfaces agricoles pour produire du carburant. C’est face à cette problématique que les institutions européennes ont voulu se positionner en proposant un quota. « Entérinant un compromis finalement trouvé avec le Conseil, cette limite sera prise en compte dans la directive sur la qualité des carburants qui impose aux producteurs de réduire de 10 % leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon de 2020. Et aussi dans la directive sur les énergies renouvelables, qui fixe pour celles-ci un objectif de 10 % dans les transports, à la même échéance » explique le quotidien de l’après-midi.
http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/04/28/l-union-europeenne-limite-timidement-l-usage-des-agrocarburants-nocifs-pour-la-planete_4624381_1653054.html#w0jFCc6BWxVJyxg8.99
Consensus peu ambitieux
Le vote n’est pas interprété comme une victoire par les associations. C’est en effet un recul de l’Europe par rapport aux premières ambitions dans le domaine. En 2012, un plafonnement à 5% de la part de l’énergie des transports avait été avancé.
« Mais pour le conseil des ministres européens de l’énergie, qui a freiné des quatre fers pour empêcher une telle restriction, il était inconcevable de fixer un plafond aussi contraignant. Le 13 juin 2014, la France, avec l’Espagne, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, adressaient une lettre ouverte aux parlementaires européens leur expliquant que le Conseil ne se plierait pas à la proposition » continue Le Monde. C’est à ce moment que le plafond de 7% avait été évoqué.
Bruxelles peine à convaincre que le plafond de 7% est un consensus ambitieux. Les associations rappellent que, aujourd’hui, la part des agrocarburants est de 5%, le plafond laisse donc encore une place à la croissance d’un secteur très controversé.
« Mais pour le conseil des ministres européens de l’énergie, qui a freiné des quatre fers pour empêcher une telle restriction, il était inconcevable de fixer un plafond aussi contraignant. Le 13 juin 2014, la France, avec l’Espagne, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie, adressaient une lettre ouverte aux parlementaires européens leur expliquant que le Conseil ne se plierait pas à la proposition » continue Le Monde. C’est à ce moment que le plafond de 7% avait été évoqué.
Bruxelles peine à convaincre que le plafond de 7% est un consensus ambitieux. Les associations rappellent que, aujourd’hui, la part des agrocarburants est de 5%, le plafond laisse donc encore une place à la croissance d’un secteur très controversé.