Les conditions climatiques de l’été ont été difficiles pour les agriculteurs. La vague exceptionnelle de sécheresse pose de nombreux défis, et notamment pour les ressources en fourrage, essentielles pour l’élevage ou la production de lait. Face à ses défis, la Commission européenne a été sollicitée par les autorités de plusieurs pays. Par communiqué, l’institution s’est voulue rassurante : « Alors que les agriculteurs européens font face à de graves difficultés suite à la sécheresse de cet été, la Commission européenne reste engagée et apporte son soutien au secteur. Des dérogations supplémentaires seront accordées pour permettre aux agriculteurs de nourrir suffisamment leurs animaux. La Commission européenne a présenté aujourd'hui un ensemble de mesures additionnelles pour accroître la disponibilité des ressources fourragères pour le bétail, ce qui constitue l'un des principaux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs suite à la sécheresse. Ce paquet complète les mesures déjà annoncées par la Commission début août. »
Les dérogations en question concernent surtout les règles de verdissement, nous apprend le communiqué. « La possibilité de considérer les cultures d'hiver, normalement semées en automne pour les récoltes/le pâturage, comme des cultures intermédiaires (ce qui est interdit par les règles en vigueur) si elles sont utilisées pour des pâturages ou pour produire du fourrage; La possibilité de ne semer qu'une seule espèce de cultures intermédiaires (et non un mélange de variétés comme ce qui est normalement exigé) si ces dernières servent de pâturage ou pour du fourrage; La possibilité de réduire la période obligatoire de présence des cultures intermédiaires (actuellement de 8 semaines) afin que les cultivateurs puissent semer leurs cultures d'hiver à temps après ces cultures; L'extension à la France de la dérogation accordée auparavant à certains pays concernant l'utilisation des terres en jachère pour nourrir les animaux » liste le texte.
Pour ce qui est des difficultés financières qui attendent les agriculteurs, l’exécutif européen fait savoir que des avances de paiements sont permis : « Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70 % de leurs paiements directs et 85 % des paiements, au titre du développement rural, dès la mi-octobre 2018. Ils ne devront ainsi pas attendre le mois de décembre pour assainir leur trésorerie ».
Les dérogations en question concernent surtout les règles de verdissement, nous apprend le communiqué. « La possibilité de considérer les cultures d'hiver, normalement semées en automne pour les récoltes/le pâturage, comme des cultures intermédiaires (ce qui est interdit par les règles en vigueur) si elles sont utilisées pour des pâturages ou pour produire du fourrage; La possibilité de ne semer qu'une seule espèce de cultures intermédiaires (et non un mélange de variétés comme ce qui est normalement exigé) si ces dernières servent de pâturage ou pour du fourrage; La possibilité de réduire la période obligatoire de présence des cultures intermédiaires (actuellement de 8 semaines) afin que les cultivateurs puissent semer leurs cultures d'hiver à temps après ces cultures; L'extension à la France de la dérogation accordée auparavant à certains pays concernant l'utilisation des terres en jachère pour nourrir les animaux » liste le texte.
Pour ce qui est des difficultés financières qui attendent les agriculteurs, l’exécutif européen fait savoir que des avances de paiements sont permis : « Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70 % de leurs paiements directs et 85 % des paiements, au titre du développement rural, dès la mi-octobre 2018. Ils ne devront ainsi pas attendre le mois de décembre pour assainir leur trésorerie ».