Les oiseaux chantent moins dans les campagnes françaises, et l’agriculture y est pour quelque chose. D’après deux études mises en avant par La France Agricole.fr, ces quinze dernières années les effectifs d’oiseaux ont même diminué en moyenne d’un tiers dans les zonez agricoles. « Moins 60 % de moineaux friquets depuis dix ans, un tiers d’alouettes des champs disparues en quinze ans… Les oiseaux des campagnes françaises sont victimes d’un déclin « vertigineux », qui s’est encore intensifié depuis deux ans, selon de nouveaux recensements. « Le printemps 2018 s’annonce silencieux dans les campagnes françaises », s’alarment le CNRS et le Muséum national d’histoire naturelle dans un communiqué diffusé ce 20 mars 2018 » note le site spécialisé.
A propos du lien entre cette tendance et l’agriculture, la démonstration est implacable. « En zones agricoles, les populations d’oiseaux ont perdu en moyenne un tiers de leur effectif en quinze ans, montrent les relevés conduits depuis 1989 par le « Suivi temporel des oiseaux communs » (Stoc), qui, au sein du Muséum, surveille aussi la situation des villes et forêts. « On ne prend pas de grands risques en disant que les pratiques agricoles sont bien à l’origine de cette accélération du déclin », lance Grégoire Loïs, directeur adjoint de Vigie-Nature, car les oiseaux ne déclinent pas au même rythme dans d’autres milieux. »
Une des explications les plus probables tourne autour du fait que cette chute a suivi de près celle tout aussi vertigineuse des insectes. « Car même les volatiles granivores ont besoin d’insectes à un moment dans l’année, pour leurs poussins. Cette disparition massive est concomitante à l’intensification des pratiques agricoles ces vingt-cinq dernières années, plus particulièrement depuis 2008-2009, période qui correspond à la fin des jachères imposées par la Pac, à la flambée des cours du blé, à un nouveau recours au nitrate et à la généralisation des insecticides néonicotinoïdes, énumèrent le CNRS et le Muséum » appui La France Agricole.
A propos du lien entre cette tendance et l’agriculture, la démonstration est implacable. « En zones agricoles, les populations d’oiseaux ont perdu en moyenne un tiers de leur effectif en quinze ans, montrent les relevés conduits depuis 1989 par le « Suivi temporel des oiseaux communs » (Stoc), qui, au sein du Muséum, surveille aussi la situation des villes et forêts. « On ne prend pas de grands risques en disant que les pratiques agricoles sont bien à l’origine de cette accélération du déclin », lance Grégoire Loïs, directeur adjoint de Vigie-Nature, car les oiseaux ne déclinent pas au même rythme dans d’autres milieux. »
Une des explications les plus probables tourne autour du fait que cette chute a suivi de près celle tout aussi vertigineuse des insectes. « Car même les volatiles granivores ont besoin d’insectes à un moment dans l’année, pour leurs poussins. Cette disparition massive est concomitante à l’intensification des pratiques agricoles ces vingt-cinq dernières années, plus particulièrement depuis 2008-2009, période qui correspond à la fin des jachères imposées par la Pac, à la flambée des cours du blé, à un nouveau recours au nitrate et à la généralisation des insecticides néonicotinoïdes, énumèrent le CNRS et le Muséum » appui La France Agricole.