C’est plus qu’un fait divers, c’est une démonstration. L’arrestation d’un haut cadre de la banque HSBC est un nouveau coup dur pour la banque qui multiplie les affaires qui la catapultent dans les gros titres du monde entier. Si l’affaire en elle-même ne nous intéresse pas directement et concerne surtout la justice américaine qui a mis en œuvre des poursuites, c’est surtout un nouvel indicateur sur le manque d’ambition de la banque dans la mise en place de dispositifs favorisant les bonnes pratiques et surtout empêchant les mauvaises.
En deux mots, le patron du marché des devises à Londres vent d’être arrêté pour des soupçons de profit personnels lors d’opérations opérées par ses clients. « Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert les pratiques douteuses de deux employés de la banque britannique : Mark Johnson et Stuart Scott, ancien responsable Europe des devises d'HSBC. Les deux individus auraient engrangé des millions de profits indus en recourant à la technique du « front running » : celle-ci consiste à tirer parti de l'ordre reçu d'un client pour prendre des positions et s'enrichir pour son propre compte. Ils auraient ainsi profité, en amont de son exécution, de l'ordre passé par une société énergétique qui souhaitait acheter des livres sterling pour un montant de 3,4 milliards de dollars » raconte le quotidien Les Echos .
En deux mots, le patron du marché des devises à Londres vent d’être arrêté pour des soupçons de profit personnels lors d’opérations opérées par ses clients. « Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert les pratiques douteuses de deux employés de la banque britannique : Mark Johnson et Stuart Scott, ancien responsable Europe des devises d'HSBC. Les deux individus auraient engrangé des millions de profits indus en recourant à la technique du « front running » : celle-ci consiste à tirer parti de l'ordre reçu d'un client pour prendre des positions et s'enrichir pour son propre compte. Ils auraient ainsi profité, en amont de son exécution, de l'ordre passé par une société énergétique qui souhaitait acheter des livres sterling pour un montant de 3,4 milliards de dollars » raconte le quotidien Les Echos .
Pour que ça n’arrive plus
Le risque zéro n’existe évidemment pas, mais les scandales à répétition entachent lourdement la réputation des établissements bancaires. S’il est possible de croire en la naïveté du management et en des pratiques individuelles peu scrupuleuses pour des affaires anecdotiques ou exceptionnelles, la fréquence avec laquelle les scandales bancaires éclatent pose la question sur les pratiques. Les amendes records payés ces dernières années par des acteurs bancaires laisse entrevoir l’avènement d’un système où les pratiques demeurent pour être seulement ponctuées par des sanction exemplaire de temps à autre.
Pour éviter d’entrer dans une ambiance de méfiance systématique envers les banques, ces dernières doivent comprendre qu’il est grand temps de travailler à des normes volontaires, précises et rigoureuses pour restaurer un climat de confiance avec les clients et le grand public. Plus que n’importe quel secteur, l’actualité nous le montre, les banques doivent devenir responsables.
Pour éviter d’entrer dans une ambiance de méfiance systématique envers les banques, ces dernières doivent comprendre qu’il est grand temps de travailler à des normes volontaires, précises et rigoureuses pour restaurer un climat de confiance avec les clients et le grand public. Plus que n’importe quel secteur, l’actualité nous le montre, les banques doivent devenir responsables.