L'étude réalisée par les chercheurs Gerardo Cebellas (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Université de Stanford) et publiée le 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) rappelle la situation alarmante de la réduction du nombre d'individus pour de nombreuses espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens), ainsi que la diminution de leurs aires de répartition géographique.
La Liste rouge des espèces menacées de l'UICN constitue l'inventaire de référence sur la situation des espèces. En se basant sur celles-ci, les trois scientifiques ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents. Plus précisément, ils ont étudié les données plus détaillées de 177 espèces de mammifères et leurs évolutions depuis 1900. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d'étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition. Leur constat indique que beaucoup d'espèces qualifiées de communes sont touchées (30% de l'échantillon des 27600 espèces).
En 2016, plusieurs espèces déjà considérées comme menacées ont subi un déclin important sur les 10 à 30 dernières années. C'est le cas des guépards (plus que 7000 individus), des lions d'Afrique (35000, soit - 43 % depuis 1993) ou des orangs-outans vivants à Bornéo et Sumatra (-25 % ces dix dernières années). Cependant des espèces encore communes il y quelques années sont aussi maintenant touchées par un déclin sévère : c'est le cas en Afrique des girafes qui sont passées de 155 000 individus en 1985 à 97 000 en 2015 (-40%), ou, en France, du Chardonneret élégant, un petit passereau, dont les effectifs ont chuté de 40% en 10 ans ou de l'Alouette des champs dont la population a diminué de 20% en 15 ans.
Ce déclin généralisé de la faune sauvage terrestre a été observé dans tous les continents. Il est plus marqué dans les régions tropicales (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est), compte-tenu de l'importante biodiversité qu'elles abritent, mais il est aussi prononcé dans les régions tempérées comme l'Europe.
Les conclusions de l'étude confirment celles du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF), en estimant que la planète a actuellement perdu au moins 50% du nombre d'animaux vertébrés vivant dans les mieux terrestres et que la 6ème crise d'extinction de la biodiversité s'amplifie.
La Liste rouge des espèces menacées de l'UICN constitue l'inventaire de référence sur la situation des espèces. En se basant sur celles-ci, les trois scientifiques ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents. Plus précisément, ils ont étudié les données plus détaillées de 177 espèces de mammifères et leurs évolutions depuis 1900. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d'étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition. Leur constat indique que beaucoup d'espèces qualifiées de communes sont touchées (30% de l'échantillon des 27600 espèces).
En 2016, plusieurs espèces déjà considérées comme menacées ont subi un déclin important sur les 10 à 30 dernières années. C'est le cas des guépards (plus que 7000 individus), des lions d'Afrique (35000, soit - 43 % depuis 1993) ou des orangs-outans vivants à Bornéo et Sumatra (-25 % ces dix dernières années). Cependant des espèces encore communes il y quelques années sont aussi maintenant touchées par un déclin sévère : c'est le cas en Afrique des girafes qui sont passées de 155 000 individus en 1985 à 97 000 en 2015 (-40%), ou, en France, du Chardonneret élégant, un petit passereau, dont les effectifs ont chuté de 40% en 10 ans ou de l'Alouette des champs dont la population a diminué de 20% en 15 ans.
Ce déclin généralisé de la faune sauvage terrestre a été observé dans tous les continents. Il est plus marqué dans les régions tropicales (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est), compte-tenu de l'importante biodiversité qu'elles abritent, mais il est aussi prononcé dans les régions tempérées comme l'Europe.
Les conclusions de l'étude confirment celles du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF), en estimant que la planète a actuellement perdu au moins 50% du nombre d'animaux vertébrés vivant dans les mieux terrestres et que la 6ème crise d'extinction de la biodiversité s'amplifie.