Incontournable, la régie publicitaire de Google en a profité. C’est ce qu’affirme l’Autorité de la concurrence française en infligeant une amende de 150 millions d’euros au groupe américain. Vendredi 20 décembre, l’administration française a annoncé que les règles de Google Ads constituaient un abus de position dominante. « Google a abusé de la position dominante qu’elle détient sur le marché de la publicité liée aux recherches, en adoptant des règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads opaques et difficilement compréhensibles et en les appliquant de manière inéquitable et aléatoire. L’Autorité de la concurrence inflige en conséquence une sanction de 150 M d’euros, et enjoint Google de clarifier la rédaction des règles de fonctionnement de Google Ads, ainsi que la procédure de suspension des comptes » explique l’Autorité de la concurrence sur son site internet.
« L’opacité et l’absence d’objectivité de ces règles rendent très difficile leur application par les annonceurs, alors que Google a toute discrétion pour modifier son interprétation des règles de façon difficilement prévisible, et décider en conséquence si les sites les respectent ou non. Cela permet à Google de les appliquer de façon discriminatoire ou incohérente. Cela conduit à des dommages à la fois pour les clients annonceurs mais aussi pour les utilisateurs du moteur de recherche » poursuit le texte qui annonce la décision.
En plus de cette sanction financière, l’Autorité ajoute une « injonction » au groupe. Lui demandant de clarifier les règles tout en prévoyant un système de prévention et de suivi de leur respect.
« Google a déjà fait l’objet de plusieurs sanctions de la Commission européenne pour des pratiques anticoncurrentielles, l’ardoise de ses amendes ces deux dernières années s’élevant à 8,25 milliards d’euros. Le groupe avait ainsi écopé, en 2017, d’une première amende de 2,42 milliards d’euros pour avoir favorisé son service de comparaison de prix, Google Shopping, puis d’une deuxième, en 2018, de 4,34 milliards d’euros concernant, cette fois-ci, son système d’exploitation mobile, Android. Enfin, en mars 2019, il avait été sanctionné d’une amende de 1,49 milliard d’euros pour pratiques abusives en matière de publicité en ligne » rappelle le journal Le Monde .
« L’opacité et l’absence d’objectivité de ces règles rendent très difficile leur application par les annonceurs, alors que Google a toute discrétion pour modifier son interprétation des règles de façon difficilement prévisible, et décider en conséquence si les sites les respectent ou non. Cela permet à Google de les appliquer de façon discriminatoire ou incohérente. Cela conduit à des dommages à la fois pour les clients annonceurs mais aussi pour les utilisateurs du moteur de recherche » poursuit le texte qui annonce la décision.
En plus de cette sanction financière, l’Autorité ajoute une « injonction » au groupe. Lui demandant de clarifier les règles tout en prévoyant un système de prévention et de suivi de leur respect.
« Google a déjà fait l’objet de plusieurs sanctions de la Commission européenne pour des pratiques anticoncurrentielles, l’ardoise de ses amendes ces deux dernières années s’élevant à 8,25 milliards d’euros. Le groupe avait ainsi écopé, en 2017, d’une première amende de 2,42 milliards d’euros pour avoir favorisé son service de comparaison de prix, Google Shopping, puis d’une deuxième, en 2018, de 4,34 milliards d’euros concernant, cette fois-ci, son système d’exploitation mobile, Android. Enfin, en mars 2019, il avait été sanctionné d’une amende de 1,49 milliard d’euros pour pratiques abusives en matière de publicité en ligne » rappelle le journal Le Monde .