Le ton va encore monter entre la Commission européenne et Google. Pour la troisième fois, l’exécutif européen sanctionne le géant américain pour son comportement sur le marché communautaire. « Cette fois-ci, la décision concerne AdSense for search, un système de publicité contextuelle du leader mondial de la recherche en ligne : Google a cherché à « empêcher » l’essor de ses rivaux, a expliqué la Commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, lors d’une conférence presse. Le montant de l’amende a été fixé à 1,49 milliard d’euros. Les deux précédentes visaient le système d’exploitation Android, qui équipe smartphones et tablettes, et le comparateur de prix Google Shopping » nous apprend Le Monde .
Le système consiste à proposer des publicités adaptées aux recherches précédentes des internautes. Les entreprises qui font de la publicité payent ensuite le site hébergeur et Google si les internautes cliquent sur les pubs. « Le problème, selon la Commission, c’est que Google a limité artificiellement la possibilité, pour les utilisateurs d’AdSense for search, d’utiliser des services d’affichage de publicités contextuelles concurrents de Google : d’abord, le géant de la recherche en ligne a imposé, dans ses contrats avec des « sites partenaires », « l’exclusivité » de son service, de 2006 à 2009. Puis il a exigé que les sites affichent « un minimum de liens publicitaires » d’AdSense for search et lui réservent « les meilleurs emplacements » » continue le quotidien français.
Le responsable des affaires internationales de Google, Kent Walker, a publié un billet de blog juste avant la déclaration de la Commission européenne. Il assure principalement que le groupe est à l’écoute des remarque formulées par la régulation de la concurrence. Il assure par ailleurs que des modifications ont été entreprises pour laisser plus de place aux concurrents qui proposent les mêmes services. Un effort salué par la Commission mais qui n’a semble-t-il pas suffit pour faire renoncer à l’amende.
Le système consiste à proposer des publicités adaptées aux recherches précédentes des internautes. Les entreprises qui font de la publicité payent ensuite le site hébergeur et Google si les internautes cliquent sur les pubs. « Le problème, selon la Commission, c’est que Google a limité artificiellement la possibilité, pour les utilisateurs d’AdSense for search, d’utiliser des services d’affichage de publicités contextuelles concurrents de Google : d’abord, le géant de la recherche en ligne a imposé, dans ses contrats avec des « sites partenaires », « l’exclusivité » de son service, de 2006 à 2009. Puis il a exigé que les sites affichent « un minimum de liens publicitaires » d’AdSense for search et lui réservent « les meilleurs emplacements » » continue le quotidien français.
Le responsable des affaires internationales de Google, Kent Walker, a publié un billet de blog juste avant la déclaration de la Commission européenne. Il assure principalement que le groupe est à l’écoute des remarque formulées par la régulation de la concurrence. Il assure par ailleurs que des modifications ont été entreprises pour laisser plus de place aux concurrents qui proposent les mêmes services. Un effort salué par la Commission mais qui n’a semble-t-il pas suffit pour faire renoncer à l’amende.