La production et la vende de voitures par les principaux constructeurs causent 9% des émissions annuelles mondiales. En 2018, 86 millions de voitures auraient en effet été vendues et cumuleraient des émissions annuelles supérieures à celles de l’Union européenne. Actu-Environnements’appuie sur le rapport de Greenpeace et en partage les conclusions .
« En bref, pour Greenpeace, l'industrie automobile fonce "droit dans le mur", à défaut d'avoir bâti des stratégies compatibles avec l'objectif de l'accord de Paris. "Les constructeurs qui survivront seront ceux qui fabriqueront des véhicules électriques plus petits, plus légers et plus efficaces sur le plan énergétique", explique l'ONG, tout en prenant en compte la réduction de l'usage individuel de la voiture et en optant pour la connexion à des smart grids fonctionnant avec une énergie 100 % renouvelable. D'où sa conclusion, fondée sur un rapport du Centre aérospatial allemand (DLR) commandé par Greenpeace Belgique, de mettre fin à la vente des véhicules diesel et essence d'ici 2025 et des véhicules hybrides d'ici 2028. Selon le rapport, cette mesure donnerait 66 % de chance de maintenir le réchauffement mondial en-dessous de 1,5°C » résume le site spécialisé.
Or, l’exécutif travaille sur un texte de loi qui met à 2040 l’horizon pour mettre fin aux ventes de véhicules qui consomment des énergies fossiles. Les amendements proposés par l’opposition qui ont cherché à avancer ce délai se sont tous heurtés à des refus. La majorité assure qu’il ne faut pas « décourager » le secteur automobile mais favoriser le mouvement de transition. Argument que rejette le député socialiste Christophe Bouillon cité par Actu-Environnement« Alors que le cycle de vie moyen d'un véhicule est de 12 ans, cet objectif [de 2030] est adapté au cycle de l'industrie automobile et constitue le seul moyen réaliste d'atteindre l'objectif fixé par le Gouvernement et la majorité parlementaire [de parvenir], d'ici à 2050, [à] la décarbonisation complète du secteur des transports terrestres. »
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