Non la corruption n’est pas l’apanage des pays en développement. Toutes les entreprises, même celles qui n’opèrent que sur le territoire français sont concernées par cette problématique. C’est en partant de constat que l’Agence anti-corruption a été créée en mars 2017.
« Un alignement de bureaux vitrés vides. Dans ses nouveaux locaux de 17 000 m2 du 13e arrondissement de Paris, l’agence française anti-corruption n’est pas encore tout à fait opérationnelle. Créée début mars par la loi Sapin 2, elle ne compte pour l’instant que sept agents sur les 70 qui doivent la composer d’ici la fin de l’année. Une trentaine d’autres sont en cours de recrutement : des magistrats, des cadres passés par le privé, des policiers, des fonctionnaires de Bercy… » raconte L’Usine Nouvelle dans un reportage consacré à cette nouvelle institution.
Il faudra encore quelques mois pour que l’Agence soit en capacité de mener efficacement sa mission. Mais si l’organisme annonce qu’il sera complètement opérationnel au début de l’année 2018, on risque bien d’en entendre parler avant. « Dès la rentrée de septembre, le nouveau gendarme anti-corruption devrait publier ses recommandations sur ses contrôles et les bonnes pratiques qu’il veut propager auprès des entreprises. Car la mission principale de l’agence, c’est la prévention. Ses futurs agents devront surtout veiller à ce que les grandes entreprises adoptent en interne un plan de lutte contre la corruption, décliné en huit mesures précises, dont une cartographie des risques et la mise en place d’un dispositif de signalement pour les lanceurs d’alerte. Et s’assurer de son efficacité réelle pour lutter contre la corruption » révèle l’article.
D’après les chiffres de l’OCDE, la France est une mauvaise élève en termes de répression de la corruption. L’organisation internationale regrette notamment que les procédures judicaires dans le domaine ne débouchent presque jamais sur des sanctions. Reste à voir comment l’Agence parviendra à collaborer avec la justice pour plus d’efficacité.
Lire en intégralité l’article du l’Usine Nouvelle
« Un alignement de bureaux vitrés vides. Dans ses nouveaux locaux de 17 000 m2 du 13e arrondissement de Paris, l’agence française anti-corruption n’est pas encore tout à fait opérationnelle. Créée début mars par la loi Sapin 2, elle ne compte pour l’instant que sept agents sur les 70 qui doivent la composer d’ici la fin de l’année. Une trentaine d’autres sont en cours de recrutement : des magistrats, des cadres passés par le privé, des policiers, des fonctionnaires de Bercy… » raconte L’Usine Nouvelle dans un reportage consacré à cette nouvelle institution.
Il faudra encore quelques mois pour que l’Agence soit en capacité de mener efficacement sa mission. Mais si l’organisme annonce qu’il sera complètement opérationnel au début de l’année 2018, on risque bien d’en entendre parler avant. « Dès la rentrée de septembre, le nouveau gendarme anti-corruption devrait publier ses recommandations sur ses contrôles et les bonnes pratiques qu’il veut propager auprès des entreprises. Car la mission principale de l’agence, c’est la prévention. Ses futurs agents devront surtout veiller à ce que les grandes entreprises adoptent en interne un plan de lutte contre la corruption, décliné en huit mesures précises, dont une cartographie des risques et la mise en place d’un dispositif de signalement pour les lanceurs d’alerte. Et s’assurer de son efficacité réelle pour lutter contre la corruption » révèle l’article.
D’après les chiffres de l’OCDE, la France est une mauvaise élève en termes de répression de la corruption. L’organisation internationale regrette notamment que les procédures judicaires dans le domaine ne débouchent presque jamais sur des sanctions. Reste à voir comment l’Agence parviendra à collaborer avec la justice pour plus d’efficacité.
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