La France n’avait pas souhaité se placer dans la course au premier vaccin anti covid. Mais plusieurs unités de recherches travaillent à des solutions plus pérennes. Tout en reconnaissant le rôle des vaccins actuels pour lutter contre des formes graves, l’idée de se faire vacciner tous les trois ou quatre mois est rejetée dans un quasi consensus scientifique. « Il est peu probable qu’une stratégie de vaccination fondée sur une multiplication des doses de rappel du vaccin sous sa forme d’origine soit adaptée ou durable. (…) Il faut des vaccins contre le Covid-19 qui, en plus de prévenir les formes graves de la maladie et les décès, ont un impact marqué sur la prévention des infections et sur la transmission. Il serait bon de les mettre au point », a ainsi avancé l’OMS en janvier. Et Le Monde s’est ainsi penché sur les solutions sur lesquelles travaillent les chercheurs.
Pour l’heure, les laboratoires continuent leur course de fond en modifiant régulièrement le variant ciblé. Des solutions à court termes bien que très rentables jusqu’ici. Mais c’est l’équipe qui mettra en premier au point un vaccin durable et adapté aux différents variants qui pourrait s’imposer au fil des ans. « Dès l’annonce des premiers vaccins, la question a été posée : fallait-il cibler exclusivement la spike ? Cette protéine de surface du virus, aussi appelée protéine S, assure le contact entre le pathogène et les cellules humaines. Par conséquent elle est tout à la fois indispensable au virus et directement accessible aux anticorps du système immunitaire. C’est donc vers cette protéine de l’enveloppe virale que se sont précipités les développeurs de vaccins. Avec succès. Mais cette visibilité expose la protéine S à une forte pression de sélection. Si bien qu’elle concentre l’essentiel des mutations observées sur les variants. A l’inverse, protégée par l’enveloppe, la nucléocapside (composée de l’ARN viral et de la protéine N) apparaît beaucoup plus stable. De nombreuses équipes à travers le monde explorent donc désormais cette voie » explique le quotidien.
Lire en intégralité l’article du « Monde »
Pour l’heure, les laboratoires continuent leur course de fond en modifiant régulièrement le variant ciblé. Des solutions à court termes bien que très rentables jusqu’ici. Mais c’est l’équipe qui mettra en premier au point un vaccin durable et adapté aux différents variants qui pourrait s’imposer au fil des ans. « Dès l’annonce des premiers vaccins, la question a été posée : fallait-il cibler exclusivement la spike ? Cette protéine de surface du virus, aussi appelée protéine S, assure le contact entre le pathogène et les cellules humaines. Par conséquent elle est tout à la fois indispensable au virus et directement accessible aux anticorps du système immunitaire. C’est donc vers cette protéine de l’enveloppe virale que se sont précipités les développeurs de vaccins. Avec succès. Mais cette visibilité expose la protéine S à une forte pression de sélection. Si bien qu’elle concentre l’essentiel des mutations observées sur les variants. A l’inverse, protégée par l’enveloppe, la nucléocapside (composée de l’ARN viral et de la protéine N) apparaît beaucoup plus stable. De nombreuses équipes à travers le monde explorent donc désormais cette voie » explique le quotidien.
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