Il y a moins de 25 ans, Hong Kong était britannique. Après une période transitoire, Pékin a tordu le bras des velléités d’autonomie de la ville pour en faire un lieu presque comme les autres de Chine. « Malgré un processus de démocratisation inabouti, Hongkong était encore récemment la seule partie du territoire chinois jouissant d’un Etat de droit solide, fondé sur une justice indépendante rendue par des juges locaux et étrangers, d’une opposition politique vivace et diverse, d’une grande liberté de culte – y compris pour les membres du Falun Gong (un mouvement spirituel syncrétiste) interdit et persécuté en Chine –, d’une presse libre, d’un accès non régulé à Internet, d’universités de réputation internationale et de frontières extraordinairement ouvertes tant pour les personnes que pour les marchandises… » lit-on dans les colonnes du « Monde ».
Le quotidien publie un long article qui revient sur l’enchainement des événements en 2019 qui ont amené aujourd’hui à un changement considérable du pays. « Pourtant, alors que la petite région administrative spéciale de Chine est entrée, le 1er juillet 2022, dans la deuxième moitié de cette période cruciale de cinquante ans, force est de constater que Hongkong est métamorphosé : le sentiment de liberté voire d’insouciance politique y a cédé la place à une forme de terreur latente, où sont pesés chaque acte et chaque mot, en public, au travail, sur les réseaux sociaux et même en privé – car la délation s’est parfois infiltrée jusqu’au sein des familles. Au point que les observateurs se demandent si Hongkong n’est pas en voie de devenir une ville chinoise parmi d’autres. Les plus optimistes misent sur sa résilience légendaire, maintes fois éprouvée par les crises du passé : Hongkong n’en est pas à son premier défi existentiel » appuie le journal.
Lire en intégralité l’article du « Monde » sur la métamorphose de Hong Kong
Le quotidien publie un long article qui revient sur l’enchainement des événements en 2019 qui ont amené aujourd’hui à un changement considérable du pays. « Pourtant, alors que la petite région administrative spéciale de Chine est entrée, le 1er juillet 2022, dans la deuxième moitié de cette période cruciale de cinquante ans, force est de constater que Hongkong est métamorphosé : le sentiment de liberté voire d’insouciance politique y a cédé la place à une forme de terreur latente, où sont pesés chaque acte et chaque mot, en public, au travail, sur les réseaux sociaux et même en privé – car la délation s’est parfois infiltrée jusqu’au sein des familles. Au point que les observateurs se demandent si Hongkong n’est pas en voie de devenir une ville chinoise parmi d’autres. Les plus optimistes misent sur sa résilience légendaire, maintes fois éprouvée par les crises du passé : Hongkong n’en est pas à son premier défi existentiel » appuie le journal.
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