L’idée selon laquelle les difficultés liées au travail concernent surtout ceux qui finissent tard ou qui travaillent dans des conditions physiques éprouvantes est réductrice. D’après une enquête publiée par Malakoff Médéric 56% des salariés se considèrent en « fragilité professionnelle ». Il ne s’agit pas forcément de l’annonce d’un burn out programmé ou d’un surmenage mais plutôt d’une donnée éclairante sur le bien-être au travail. Alors que certains facteurs échappent à l’employeur, d’autres semblent étroitement liés à l’environnement de travail. En effet, parmi ceux qui s’estiment dans cette situation les raisons sont variées : « à cause de conditions de travail physiques ou psychiques éprouvantes (31%), une perte de sens et un sentiment fort de déshumanisation du travail (23%), ou une grande difficulté à concilier vie personnelle et professionnelle (11%) », résume Le Figaro.
L’étude est par ailleurs intéressante parce qu’elle met en parallèle la fragilité au travail et celle qui est personnelle. Dans ce dernier domaine, « les salariés sont 37% à déclarer connaître une situation de « fragilité personnelle », principalement une grande difficulté financière (14%), une situation d'aidant (9%), une maladie grave ou un deuil récent (8%) » lit-on plus loin.
Si prendre en compte le bien-être des personnes que l’on fréquente au quotidien relève du bon sens, c’est aussi une question d’efficacité au travail. 40% des managers interrogés estiment que les difficultés et fragilités des collaborateurs ont un impact sur leur productivité. Un équilibre mérite tout de même d’être trouvé puisque la moitié des dirigeants craignent d’être intrusifs quand une bonne part de salariés (39%) craint que l’évocation de faiblesses nuise à son évolution professionnelle. Parmi les grandes solutions, dans un domaine où il n’existe pas de règle générale, les dirigeant d’entreprise parlent d’avances de salaire ou d’aménagement d’heures de travail. Pour ce qui est de la prévention, les initiatives sont plus timides.
L’étude est par ailleurs intéressante parce qu’elle met en parallèle la fragilité au travail et celle qui est personnelle. Dans ce dernier domaine, « les salariés sont 37% à déclarer connaître une situation de « fragilité personnelle », principalement une grande difficulté financière (14%), une situation d'aidant (9%), une maladie grave ou un deuil récent (8%) » lit-on plus loin.
Si prendre en compte le bien-être des personnes que l’on fréquente au quotidien relève du bon sens, c’est aussi une question d’efficacité au travail. 40% des managers interrogés estiment que les difficultés et fragilités des collaborateurs ont un impact sur leur productivité. Un équilibre mérite tout de même d’être trouvé puisque la moitié des dirigeants craignent d’être intrusifs quand une bonne part de salariés (39%) craint que l’évocation de faiblesses nuise à son évolution professionnelle. Parmi les grandes solutions, dans un domaine où il n’existe pas de règle générale, les dirigeant d’entreprise parlent d’avances de salaire ou d’aménagement d’heures de travail. Pour ce qui est de la prévention, les initiatives sont plus timides.