« 5 300 milliards de dollars, ou 6½ % du PIB : il s’agit de notre dernière estimation du coût des subventions énergétiques en 2015. Ces chiffres sont énormes. Ils dépassent probablement les dépenses publiques consacrées à la santé dans le monde entier, estimées à 6 % du PIB mondial par l’Organisation mondiale de la santé, mais pour 2013 » commencent les deux hauts responsables du Fonds monétaire international (FMI) sur leur blog.
Dans un long article détaillé et chiffré, les deux spécialistes estiment que ces subventions « constituent l’un des effets externes négatifs les plus marqués jamais estimés. Ils ont une portée mondiale. » Confortant d’autres travaux publiés par le FMI ils estiment que ce niveau de subvention a des effets négatifs sur la croissance économique et les inégalités.
Dans un long article détaillé et chiffré, les deux spécialistes estiment que ces subventions « constituent l’un des effets externes négatifs les plus marqués jamais estimés. Ils ont une portée mondiale. » Confortant d’autres travaux publiés par le FMI ils estiment que ce niveau de subvention a des effets négatifs sur la croissance économique et les inégalités.
Plus du double de 2011
D’après les chiffres avancés, le niveau estimé pour 2015 est supérieur au double de l’estimation de 2011. « Plus de la moitié de cette augmentation s’explique par des données nationales plus précises en ce qui concerne les effets nocifs de la consommation d’énergie sur la qualité de l’air et la santé » affirment les auteurs.
Les différences selon les zones et états de développement des économies sont très nettes : « Les pays émergents d’Asie représentent environ la moitié du total, et les pays avancés environ un quart (graphique 2). En valeur absolue, les subventions sont les plus élevées en Chine (2.300 milliards de dollars), aux États-Unis (699 milliards de dollars), en Russie (335 milliards de dollars), en Inde (277 milliards de dollars) et au Japon (157 milliards de dollars). Dans l’Union européenne, les subventions sont considérables aussi (330 milliards de dollars). »
Répétant le message qu’il véhicule depuis des années, le FMI affirme une fois de plus que la solution repose sur d’autres leviers de contrôle des prix de l’énergie. « La voie à suivre est donc claire : agir au niveau local pour trouver une solution à l’échelle mondiale » concluent les deux responsables.
Les différences selon les zones et états de développement des économies sont très nettes : « Les pays émergents d’Asie représentent environ la moitié du total, et les pays avancés environ un quart (graphique 2). En valeur absolue, les subventions sont les plus élevées en Chine (2.300 milliards de dollars), aux États-Unis (699 milliards de dollars), en Russie (335 milliards de dollars), en Inde (277 milliards de dollars) et au Japon (157 milliards de dollars). Dans l’Union européenne, les subventions sont considérables aussi (330 milliards de dollars). »
Répétant le message qu’il véhicule depuis des années, le FMI affirme une fois de plus que la solution repose sur d’autres leviers de contrôle des prix de l’énergie. « La voie à suivre est donc claire : agir au niveau local pour trouver une solution à l’échelle mondiale » concluent les deux responsables.