Dans le texte même de la tribune des scientifiques en faveur de mesures fortes pour l’environnement, on peut présager de l’efficacité de la mesure. « Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freinerla destruction de l’environnement » commencent le texte signé par 15 000 scientifiques de 183 pays dans les colonnes de la revue BioScience. Les signataires commencent par faire référence à un appel similaire qui n’a eu que très peu de conséquences pratiques.
« En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle » affirment les scientifiques, dont le texte a été traduit et publié par le journal Le Monde .
On ne peut s’empêcher d’être lassé par ce type d’appels ou de vœux pieux qui surgissent très régulièrement pour rappeler des constats très largement acceptés. Depuis que des accords internationaux ont été débattus et négociés on voit mal ce que ce type de tribune sans aucun chiffre nouveau ou donnée précise pourrait apporter. Aujourd’hui on attend l’application par les autorités, pas la répétition de constats consensuels.
« En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle » affirment les scientifiques, dont le texte a été traduit et publié par le journal Le Monde .
On ne peut s’empêcher d’être lassé par ce type d’appels ou de vœux pieux qui surgissent très régulièrement pour rappeler des constats très largement acceptés. Depuis que des accords internationaux ont été débattus et négociés on voit mal ce que ce type de tribune sans aucun chiffre nouveau ou donnée précise pourrait apporter. Aujourd’hui on attend l’application par les autorités, pas la répétition de constats consensuels.