C’est un peu le pendant négatif d’une tendance positive. A mesure que la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) s’impose dans le paysage, le concept est galvaudé ou instrumentalisé. L’écrasante majorité des grosses entreprises ont mis en place une stratégie RSE. Poussées par le législateur, les actionnaires ou les exigences du public, les sociétés savent qu’on leur demande plus que la seule qualité des produits ou services qu’elles fournissent. C’est dans ce contexte que l’on voit apparaître un phénomène de « RSE washing » qui, à l’image du « Green washing », met en scène des groupes qui se servent du concept pour communiquer et sans insister sur des changements en profondeur.
Un phénomène sur lequel le site engagé Multinationales.org met l’accent : « Baromètres et reporting sociaux, classements éthiques... Les grandes sociétés se sont engouffrées dans la mode de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Derrière les « bonnes pratiques » mises en avant par ces groupes, tels McDo ou Decathlon, le quotidien des salariés s’en trouve-t-il vraiment amélioré ? Souvent faite de sondages et d’évaluations payés par les entreprises elles-mêmes, et commandés à des cabinets de conseil et d’audit, la RSE s’avère être un marché très lucratif, d’abord au service de multinationales cherchant à communiquer pour redorer une image écornée. Progrès, ou « social washing » ? » En comparant les résultats des études et les éléments mis en avant par Mac Donald et Decathlon, le site se demande si en interne les collaborateurs font le même constat.
La démarche du site est intéressante parce qu’elle rappelle que la RSE n’est pas l’addition de slogans et de mesures cosmétiques, mais une démarche. Afficher sa bonne volonté ou des grands principes ne suffit pas, il faut demander aux entreprises de démontrer leur efficacité. A prétendre beaucoup et faire peu, les entreprises mettent en danger leur croissance à long terme en risquant de perdre la confiance des consommateurs.
Un phénomène sur lequel le site engagé Multinationales.org met l’accent : « Baromètres et reporting sociaux, classements éthiques... Les grandes sociétés se sont engouffrées dans la mode de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Derrière les « bonnes pratiques » mises en avant par ces groupes, tels McDo ou Decathlon, le quotidien des salariés s’en trouve-t-il vraiment amélioré ? Souvent faite de sondages et d’évaluations payés par les entreprises elles-mêmes, et commandés à des cabinets de conseil et d’audit, la RSE s’avère être un marché très lucratif, d’abord au service de multinationales cherchant à communiquer pour redorer une image écornée. Progrès, ou « social washing » ? » En comparant les résultats des études et les éléments mis en avant par Mac Donald et Decathlon, le site se demande si en interne les collaborateurs font le même constat.
La démarche du site est intéressante parce qu’elle rappelle que la RSE n’est pas l’addition de slogans et de mesures cosmétiques, mais une démarche. Afficher sa bonne volonté ou des grands principes ne suffit pas, il faut demander aux entreprises de démontrer leur efficacité. A prétendre beaucoup et faire peu, les entreprises mettent en danger leur croissance à long terme en risquant de perdre la confiance des consommateurs.