Donner des garanties, ne pas s’y tenir, déclencher un scandale puis finalement s’y résoudre. On voit mal comment WhatsApp et sa maison mère Facebook, auraient pu plus mal gérer le dossier de la protection des données. On apprend que l’application, sous pression de la Cnil et de ses équivalents européens, a accepté de suspendre temporairement l’échange de données avec Facebook.
« Le groupe G29, qui réunit les autorités nationales de protection de données des Etats membres de l'UE (dont la Cnil), avait officiellement fait part de ses inquiétudes fin octobre. Il demandait à WhatsApp "d'arrêter le partage des données de ses utilisateurs jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées". Cette suspension concerne le partage de données qui auraient pu être utilisées notamment pour de la publicité ciblée sur le réseau Facebook, a précisé mardi une source proche du dossier » explique L’Expansion .
Lors de son rachat en 2014 par Facebook, WhatsApp avait insisté sur le fait que l’absence de publicité et la non collecte d’informations – arguments qui ont très largement contribué à sa popularité – ne seraient pas remis en question. Mais cette année un changement de direction a fait grincer les dents. En effet, « WhatsApp avait modifié ses conditions d'utilisation cet été, pour préparer le terrain à l'envoi d'alertes par des entreprises (en cas d'usage frauduleux de carte bancaire ou de retard d'avion par exemple). Elle avait annoncé par la même occasion qu'elle allait se mettre à partager des informations avec Facebook à des fins publicitaires. Le partage d'information réalisé "pour des finalités qui n'étaient pas inclues dans les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité au moment où les actuels utilisateurs ont souscrit au service WhatsApp" inquiétait le G29, quant à "la validité du consentement de l'utilisateur". »
En termes d’image l’opération est désastreuse pour l’application alors que des concurrents tels que
« Le groupe G29, qui réunit les autorités nationales de protection de données des Etats membres de l'UE (dont la Cnil), avait officiellement fait part de ses inquiétudes fin octobre. Il demandait à WhatsApp "d'arrêter le partage des données de ses utilisateurs jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées". Cette suspension concerne le partage de données qui auraient pu être utilisées notamment pour de la publicité ciblée sur le réseau Facebook, a précisé mardi une source proche du dossier » explique L’Expansion .
Lors de son rachat en 2014 par Facebook, WhatsApp avait insisté sur le fait que l’absence de publicité et la non collecte d’informations – arguments qui ont très largement contribué à sa popularité – ne seraient pas remis en question. Mais cette année un changement de direction a fait grincer les dents. En effet, « WhatsApp avait modifié ses conditions d'utilisation cet été, pour préparer le terrain à l'envoi d'alertes par des entreprises (en cas d'usage frauduleux de carte bancaire ou de retard d'avion par exemple). Elle avait annoncé par la même occasion qu'elle allait se mettre à partager des informations avec Facebook à des fins publicitaires. Le partage d'information réalisé "pour des finalités qui n'étaient pas inclues dans les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité au moment où les actuels utilisateurs ont souscrit au service WhatsApp" inquiétait le G29, quant à "la validité du consentement de l'utilisateur". »
En termes d’image l’opération est désastreuse pour l’application alors que des concurrents tels que