Après avoir affirmé que EDF était une entreprise en faillite, Greenpeace a finalement décidé de porter plainte pour « délits boursiers » contre le géant français. L’association non gouvernementale estime que le bilan de l’entreprise n’est pas correct et que les informations sur l’état financier du groupe ne sont pas exactes.
Comme RSE Magazine l’avait souligné, toute l’histoire est partie du rapport d’AlphaValue pour le compte de Greenpeace. Un rapport qui estime qu’il y a inadéquation entre les annonces d’investissements dans le nucléaire, les dépenses pour la rénovation ou la gestion du parc et la santé financière du groupe. « C'est la première fois que nous réalisons une étude pour compte de tiers, mais ces éléments d'analyse avaient déjà été présentés à nos clients fin 2015. Nous avons plutôt des coups à prendre d'ordre réputationnel mais nous sommes indépendants, et c'est notre rôle d'aller là où la transparence fait défaut », explique AlphaValue au journal Les Echos.
« Sur le fond, l'une des grandes divergences d'analyse entre EDF et AlphaValue repose sur le respect des objectifs de la loi de transition énergétique, qui prévoit de réduire la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. La Cour des comptes, dans un rapport, avait estimé que le respect de cet objectif supposerait la fermeture de dix-sept réacteurs nucléaires d'ici moins de dix ans. EDF a au contraire allongé la durée d'amortissement d'une partie de son parc nucléaire, ce qui lui a permis de réduire ses provisions. Le débat ne devrait pas manquer d'être nourri ces prochaines semaines, avec l'augmentation de capital d'EDF de 4 milliards d'euros » avance le quotidien économique.
La suite des discussions pourrait se tenir devant un juge. Si c’est sur des accusations de diffamation que EDF attaque Greenpeace, l’ONG devra prouver sa bonne foi. De l’autre côté, c’est à la justice de déterminer si EDF doit appuyer ses déclarations financières sur de nouveaux éléments.
Comme RSE Magazine l’avait souligné, toute l’histoire est partie du rapport d’AlphaValue pour le compte de Greenpeace. Un rapport qui estime qu’il y a inadéquation entre les annonces d’investissements dans le nucléaire, les dépenses pour la rénovation ou la gestion du parc et la santé financière du groupe. « C'est la première fois que nous réalisons une étude pour compte de tiers, mais ces éléments d'analyse avaient déjà été présentés à nos clients fin 2015. Nous avons plutôt des coups à prendre d'ordre réputationnel mais nous sommes indépendants, et c'est notre rôle d'aller là où la transparence fait défaut », explique AlphaValue au journal Les Echos.
« Sur le fond, l'une des grandes divergences d'analyse entre EDF et AlphaValue repose sur le respect des objectifs de la loi de transition énergétique, qui prévoit de réduire la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. La Cour des comptes, dans un rapport, avait estimé que le respect de cet objectif supposerait la fermeture de dix-sept réacteurs nucléaires d'ici moins de dix ans. EDF a au contraire allongé la durée d'amortissement d'une partie de son parc nucléaire, ce qui lui a permis de réduire ses provisions. Le débat ne devrait pas manquer d'être nourri ces prochaines semaines, avec l'augmentation de capital d'EDF de 4 milliards d'euros » avance le quotidien économique.
La suite des discussions pourrait se tenir devant un juge. Si c’est sur des accusations de diffamation que EDF attaque Greenpeace, l’ONG devra prouver sa bonne foi. De l’autre côté, c’est à la justice de déterminer si EDF doit appuyer ses déclarations financières sur de nouveaux éléments.