Les agriculteurs ne sont pas des monstres, haineux de la terre et de l’environnement. Ils ne s’acharnent pas à utiliser le glyphosate par méchanceté envers la nature et pour atteindre à la santé de leurs congénères. La triste réalité est que l’herbicide est le plus efficace et que la pression économique qui pèse sur les épaules des exploitants les poussent à tout mettre en œuvre pour garantir le meilleur rendement possible.
Les annonces politiques et vœux pieux des militants ne changent rien à cette situation. Les « solutions alternatives » régulièrement avancées reposent sur des modèles d’exploitation qui sont marginales et dont la généralisation impliquerait une révolution générale : de la production jusqu’à la consommation. « Très efficace pour un coût modeste, ce n'est pas un hasard si cet herbicide est le plus vendu au monde. S'il n'existe aujourd'hui aucun produit chimique pouvant s'y substituer, les agriculteurs travaillent avec les instituts de recherche pour en mettre au point. Car les alternatives sont pour l'instant très peu satisfaisantes » avance un article de Sciences et Avenir.
Alors quand Emmanuel Macron annonce la disparition du glyphosate en France d’ici trois ans, la question de l’alternative se pose. « Alors que l'agriculture française connaît un marasme depuis plusieurs années, voir la France limiter l'utilisation du glyphosate au bout de trois ans, quand les autres pays européens y auront droit durant cinq ans, refait surgir le spectre d'une distorsion de concurrence avec ceux qui deviennent de féroces adversaires quand il s'agit d'exporter. Les producteurs de blé français, qui ont cédé leur place de premiers exportateurs européens aux Allemands en 2016, sont les premiers à s'en inquiéter » lit-on plus loin.
Ce qui est certain, c’est que si la France est un des seuls pays à mettre en place cette mesure – et pour garantir qu’elle soit le point de départ d’une révolution du secteur – il faudra imposer des mesures protectionnistes d’interdiction d’importation de produits issus d’exploitations qui utilisent le glyphosate. Pas sur que Bruxelles soit favorable à une mesure qui exclurait du marché français la plupart des exploitants européens.
Les annonces politiques et vœux pieux des militants ne changent rien à cette situation. Les « solutions alternatives » régulièrement avancées reposent sur des modèles d’exploitation qui sont marginales et dont la généralisation impliquerait une révolution générale : de la production jusqu’à la consommation. « Très efficace pour un coût modeste, ce n'est pas un hasard si cet herbicide est le plus vendu au monde. S'il n'existe aujourd'hui aucun produit chimique pouvant s'y substituer, les agriculteurs travaillent avec les instituts de recherche pour en mettre au point. Car les alternatives sont pour l'instant très peu satisfaisantes » avance un article de Sciences et Avenir.
Alors quand Emmanuel Macron annonce la disparition du glyphosate en France d’ici trois ans, la question de l’alternative se pose. « Alors que l'agriculture française connaît un marasme depuis plusieurs années, voir la France limiter l'utilisation du glyphosate au bout de trois ans, quand les autres pays européens y auront droit durant cinq ans, refait surgir le spectre d'une distorsion de concurrence avec ceux qui deviennent de féroces adversaires quand il s'agit d'exporter. Les producteurs de blé français, qui ont cédé leur place de premiers exportateurs européens aux Allemands en 2016, sont les premiers à s'en inquiéter » lit-on plus loin.
Ce qui est certain, c’est que si la France est un des seuls pays à mettre en place cette mesure – et pour garantir qu’elle soit le point de départ d’une révolution du secteur – il faudra imposer des mesures protectionnistes d’interdiction d’importation de produits issus d’exploitations qui utilisent le glyphosate. Pas sur que Bruxelles soit favorable à une mesure qui exclurait du marché français la plupart des exploitants européens.