La France est un des rares pays où le Diesel est autant représenté dans le parc automobile. Une situation qui s’explique en grande partie par l’avantage fiscal dont dispose ce carburant, chouchou des constructeurs français. Alors que des voix se font entendre sur ce cadeau fiscal depuis des années, la situation pourrait commencer à évoluer après que les députés votent en faveur d’une loi qui change un peu la donne. « Essence et diesel seront bientôt égaux face à l’impôt. Les députés ont voté à une quasi-unanimité ce vendredi l’extension à l’essence de l’avantage fiscal accordé au diesel pour les flottes de véhicules professionnels d’ici cinq ans » raconte 20 Minutes .
« En 2021, les entreprises pourront déduire 80 % de la TVA appliquée sur l’essence, comme c’est le cas actuellement pour le gazole, selon l’amendement voté au projet de budget 2017. Cette disparité est à l’origine du fait que la quasi-totalité des véhicules de société, qui représente la moitié des ventes de voitures neuves en France, roule au diesel. La première étape de ce rééquilibrage fiscal entrera en vigueur en 2017, avec une déductibilité de 10 %, pour atteindre progressivement 80 % en 2021 pour les voitures particulières (et 100 % pour les véhicules utilitaires légers) » poursuit le gratuit.
Si les échéances sont aussi espacées, c’est que pour l’industrie automobile française il s’agit d’un virage important. Contrairement à la proposition de Ségolène Royal qui s’est positionnée pour cette mesure d’ici deux ans, le gouvernement a plaidé pour deux années de plus pour laisser les constructeurs s’adapter.
« Premier concerné, le groupe PSA (Peugeot, Citroën et DS) s’était dit « favorable à une neutralité fiscale essence-diesel en cinq ans minimum », selon une porte-parole. Plusieurs députés, comme la socialiste Delphine Batho et l’écologiste Eric Alauzet ont parlé d’un vote « historique » vers la fin de la préférence française pour le diesel, après plusieurs échecs les années précédentes » rapporte 20 Minutes.
« En 2021, les entreprises pourront déduire 80 % de la TVA appliquée sur l’essence, comme c’est le cas actuellement pour le gazole, selon l’amendement voté au projet de budget 2017. Cette disparité est à l’origine du fait que la quasi-totalité des véhicules de société, qui représente la moitié des ventes de voitures neuves en France, roule au diesel. La première étape de ce rééquilibrage fiscal entrera en vigueur en 2017, avec une déductibilité de 10 %, pour atteindre progressivement 80 % en 2021 pour les voitures particulières (et 100 % pour les véhicules utilitaires légers) » poursuit le gratuit.
Si les échéances sont aussi espacées, c’est que pour l’industrie automobile française il s’agit d’un virage important. Contrairement à la proposition de Ségolène Royal qui s’est positionnée pour cette mesure d’ici deux ans, le gouvernement a plaidé pour deux années de plus pour laisser les constructeurs s’adapter.
« Premier concerné, le groupe PSA (Peugeot, Citroën et DS) s’était dit « favorable à une neutralité fiscale essence-diesel en cinq ans minimum », selon une porte-parole. Plusieurs députés, comme la socialiste Delphine Batho et l’écologiste Eric Alauzet ont parlé d’un vote « historique » vers la fin de la préférence française pour le diesel, après plusieurs échecs les années précédentes » rapporte 20 Minutes.