L’expérimentation a fait ressortir le coût de l’extension des consignes de tri, elle coute 1 500 euros par tonne. Le prix a immédiatement été jugé intenable sur le long terme par la plupart des acteurs du secteur.
Eco-emballages, entreprise chargée du pilotage du dispositif national de tri, a créer la surprise en proposant d’étendre à l’ensemble des ménages le dispositif dès 2014.
Eco-emballages, entreprise chargée du pilotage du dispositif national de tri, a créer la surprise en proposant d’étendre à l’ensemble des ménages le dispositif dès 2014.
Fin de la première expérimentation
La première phase de l’expérimentation a commencé le 1er janvier 2012. 3,7 millions de personnes ont eu la possibilité de jeter leurs emballages plastiques dans le bac jaune de collecte. Les résultats ont été communiqués par les 250 centres de tri impliqués. La question du coût interroge sur le bien-fondé d’une extension et prolongation de l’expérience.
L’extension des consignes a pour objectif d’augmenter la part de récupération des déchets. À titre d’exemple sur les 380 000 tonnes de pots, tubes et barquettes plastiques, 50 000 tonnes sont actuellement récupérées. Sur les 280 000 tonnes de films plastiques seulement 50 000 tonnes sont collectées.
Les résultats de l’expérimentation sur le recyclage ne sont pas complètement satisfaisants. D’après les premiers chiffres, les zones soumises au test ont collecté en moyenne 7,6 kilos d’emballages plastiques par personne et par contre une moyenne nationale de 5,9 kilos. De plus, sur ces 7,6 kilos environ 6 sont récupérés correctement et le poids moyen des emballages recyclés s’élève à 1,6 kilo par habitant.
Chaque étape du processus doit donc être optimisée pour que le dispositif devienne efficace.
L’extension des consignes a pour objectif d’augmenter la part de récupération des déchets. À titre d’exemple sur les 380 000 tonnes de pots, tubes et barquettes plastiques, 50 000 tonnes sont actuellement récupérées. Sur les 280 000 tonnes de films plastiques seulement 50 000 tonnes sont collectées.
Les résultats de l’expérimentation sur le recyclage ne sont pas complètement satisfaisants. D’après les premiers chiffres, les zones soumises au test ont collecté en moyenne 7,6 kilos d’emballages plastiques par personne et par contre une moyenne nationale de 5,9 kilos. De plus, sur ces 7,6 kilos environ 6 sont récupérés correctement et le poids moyen des emballages recyclés s’élève à 1,6 kilo par habitant.
Chaque étape du processus doit donc être optimisée pour que le dispositif devienne efficace.
Limitation des coûts
La première phase de test a montré que la France disposait largement des compétences techniques et logistiques pour répondre à un élargissement du tri. La seule exception à ce niveau est le recyclage du polystyrène qui doit être étudié par la méthode des combustibles solides de récupération (CSR).
Le cœur du problème est maintenant le coût trop important du dispositif. Après la vente de la matière, le coût moyen de la tonne est de 1 500 euros. Eco-Emballages prend en charge 800 euros de ce prix par la gestion des centres d’emballages. L’entreprise privée agrée par l’Etat admet que ces coûts ne peuvent être tenus sur le long terme mais affirme vouloir élargir l’expérience. Ses dirigeants espèrent réussir à faire diminuer, notamment en se penchant sur les modes de fonctionnement des centre de tri qui annoncent des coûts inférieurs à la moyenne.
Le cœur du problème est maintenant le coût trop important du dispositif. Après la vente de la matière, le coût moyen de la tonne est de 1 500 euros. Eco-Emballages prend en charge 800 euros de ce prix par la gestion des centres d’emballages. L’entreprise privée agrée par l’Etat admet que ces coûts ne peuvent être tenus sur le long terme mais affirme vouloir élargir l’expérience. Ses dirigeants espèrent réussir à faire diminuer, notamment en se penchant sur les modes de fonctionnement des centre de tri qui annoncent des coûts inférieurs à la moyenne.