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Les voitures de collection et de prestiges sont une niche chez les personnes les plus fortunées. Plutôt que d’acheter la dernière Ferrari ou Mazzerati certains préfèrent payer le prix fort pour un modèle ancien restauré. Une mode sur laquelle les constructeurs eux-mêmes cherchent à rebondir en proposant de restaurer des modèles qu’ils e fabriquent plus, il faut dire que les prix sont un argument. « On a récemment vu BMW retaper patiemment le roadster 507 ayant appartenu à Elvis Presley. D'autres, comme Jaguar Land Rover, ont institutionnalisé le principe. Grâce aux programmes Jaguar Classic et Range Rover Reborn, il est possible de s'offrir une auto ancienne reconstruite dans le moindre détail, sur la base d'une base authentique, chinée par les spécialistes de la marque. Comptez plus de 300.000 € pour une Jaguar Type E et entre 130.000 € et 170.000 € pour un Range Rover. Soit environ le triple d'un exemplaire en très bel état d'origine. Ici, on se place au-delà de la spéculation »
raconte Challenges dans un article consacré à ce phénomène. Une niche luxueuse qui pousse les constructeurs à refabriquer des pièces anciennes pour les revendre au prix fort.
Mais l’explosion de ce marché en parallèle de l’évolution des normes environnementales et l’arrivée des véhicules électriques amènent à une situation encore plus originale. « Si la clientèle pour des voitures anciennes "comme neuves" est avérée, Jaguar pense déjà à l'étape suivante, en présentant sa Type E-Zero. Le constructeur britannique a en effet osé ce que seuls quelques particuliers avaient tenté jusqu'ici, et que d'aucuns considèrent comme un sacrilège. Ce Type E de 1968 a en effet délaissé son six-cylindres en ligne au profit d'un moteur électrique » continue le magazine. En effet, quitte à tout restaurer, autant transformer la voiture en électrique. Alors que certains collectionneurs ou puristes hurlent au massacre, Jaguar assure que l’esprit original est conservé et que l’électrique est l’avenir. De fait, payer des dizaines de milliers d’euros une voiture qui pourrait bientôt être interdite de circulation dans la plupart des villes est une perspective qui enchante peu les collectionneurs.
raconte Challenges dans un article consacré à ce phénomène. Une niche luxueuse qui pousse les constructeurs à refabriquer des pièces anciennes pour les revendre au prix fort.
Mais l’explosion de ce marché en parallèle de l’évolution des normes environnementales et l’arrivée des véhicules électriques amènent à une situation encore plus originale. « Si la clientèle pour des voitures anciennes "comme neuves" est avérée, Jaguar pense déjà à l'étape suivante, en présentant sa Type E-Zero. Le constructeur britannique a en effet osé ce que seuls quelques particuliers avaient tenté jusqu'ici, et que d'aucuns considèrent comme un sacrilège. Ce Type E de 1968 a en effet délaissé son six-cylindres en ligne au profit d'un moteur électrique » continue le magazine. En effet, quitte à tout restaurer, autant transformer la voiture en électrique. Alors que certains collectionneurs ou puristes hurlent au massacre, Jaguar assure que l’esprit original est conservé et que l’électrique est l’avenir. De fait, payer des dizaines de milliers d’euros une voiture qui pourrait bientôt être interdite de circulation dans la plupart des villes est une perspective qui enchante peu les collectionneurs.