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C’est l’inverse de ce qui se fait pour la viande mais tout aussi absurde. L’Union européenne a bien acté fin décembre 2021 l’interdiction de vendre des ampoules fluorescentes mais pas leur production. « Parce qu’elles sont trop énergivores (elles consomment deux fois plus que les LED) et trop dangereuses (elles contiennent du mercure), l’Union européenne (UE) a acté, en décembre 2021, leur interdiction définitive à partir de 2023, après des années d’exemption. Mais ce qui est bon pour l’environnement et la santé des Européens ne le semble pas forcément pour le reste de la planète. Selon une proposition de résolution, l’UE n’envisage pas d’en interdire la production, pour pouvoir continuer à en exporter en dehors des frontières du Vieux Continent » nous apprend Le Monde .
Des discussions sous l’égide du PNUD auront lieu en Indonésie à la fin du mois de mars pour statuer sur le sort de ces ampoules. «Trente-six pays africains ont déposé une résolution pour soutenir l’inscription de toutes les lampes fluorescentes à la liste des produits interdits par la Convention de Minamata. Il existe quatre grandes catégories de lampes fluorescentes : les compactes – les plus répandues –, les linéaires (les tubes ou néons) à base de triphosphore ou de phosphore d’halophosphate, ainsi que les lampes à cathode froide et à électrode externe pour les affichages électroniques (écrans plats). Ces pays demandent que leur production, leur importation et leur exportation soient prohibées à compter de 2025 » poursuit le quotidien.
En attendant une décision globale, le choix de l’UE de considérer que ces ampoules sont trop dangereuses pour son territoire mais qu’elles peuvent être exportées est largement critiqué. « Dans un rapport publié mardi 22 février, l’organisation internationale Clasp, spécialisée dans les questions d’efficacité énergétique, dénonce le « double jeu »de l’Union européenne. « Il y a deux poids, deux mesures dans la position commerciale de l’UE : si un produit est trop inefficace ou trop toxique pour les clients européens, pourquoi est-il encore approprié pour les autres pays ? », interpelle Michael Scholand, le responsable de la branche européenne. Pour l’ONG, la justification est purement d’ordre économique et court-termiste. En 2020, le marché des lampes fluorescentes était en déclin, avec un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros, dont 85 millions exportés en dehors des frontières de l’Union » ajoute Le Monde.
Des discussions sous l’égide du PNUD auront lieu en Indonésie à la fin du mois de mars pour statuer sur le sort de ces ampoules. «Trente-six pays africains ont déposé une résolution pour soutenir l’inscription de toutes les lampes fluorescentes à la liste des produits interdits par la Convention de Minamata. Il existe quatre grandes catégories de lampes fluorescentes : les compactes – les plus répandues –, les linéaires (les tubes ou néons) à base de triphosphore ou de phosphore d’halophosphate, ainsi que les lampes à cathode froide et à électrode externe pour les affichages électroniques (écrans plats). Ces pays demandent que leur production, leur importation et leur exportation soient prohibées à compter de 2025 » poursuit le quotidien.
En attendant une décision globale, le choix de l’UE de considérer que ces ampoules sont trop dangereuses pour son territoire mais qu’elles peuvent être exportées est largement critiqué. « Dans un rapport publié mardi 22 février, l’organisation internationale Clasp, spécialisée dans les questions d’efficacité énergétique, dénonce le « double jeu »de l’Union européenne. « Il y a deux poids, deux mesures dans la position commerciale de l’UE : si un produit est trop inefficace ou trop toxique pour les clients européens, pourquoi est-il encore approprié pour les autres pays ? », interpelle Michael Scholand, le responsable de la branche européenne. Pour l’ONG, la justification est purement d’ordre économique et court-termiste. En 2020, le marché des lampes fluorescentes était en déclin, avec un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros, dont 85 millions exportés en dehors des frontières de l’Union » ajoute Le Monde.