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La recherche a progressé mais il reste du travail. A la suite des séismes de mai 2018, l’Institut géographique national (IGN) a mobilisé des géophysiciens pour comprendre les raisons des tremblements. « Fédérées par l'IGN, avaient lancé l'alerte en septembre 2018 - l'île bouge ! - et les géophysiciens avaient alors émis l'hypothèse d'un volcan sous-marin. En 2019, plusieurs missions scientifiques ont confirmé l'origine volcanique de cette crise. À l'heure où les élèves mahorais cherchent un nom à ce nouveau volcan dans le cadre d'un jeu concours lancé par la préfecture de Mayotte, Pierre Briole, chercheur au CNRS, revient sur cet événement unique qui continue de livrer ses secrets » rapporte l’IGN.
Dans son communiqué, l’Institut rapporte les explications du chercheur à l’origine des découvertes : « Tout commence en septembre 2018 quand les stations RGP installées à Mayotte signalent des anomalies. Des changements de coordonnées géographiques importants alertent le service de géodésie et de métrologie de l'IGN. Les écarts de positionnement continuent d'augmenter pour atteindre 1,5 cm de déplacement en un mois. Je prends donc les données GNSS mises à notre disposition par le RGP pour les analyser en détail et modéliser le phénomène ».
Les tremblements de terre ne suffisent pas à expliquer le phénomène. « D'après mes calculs, l'île s'affaisse progressivement et la déformation converge vers un point unique situé environ 40 km à l'est de l'île et à une profondeur de 30 km. J'en déduis qu'il peut s'agir d'un réservoir magmatique profond en train de se vider. Ce modèle du volcan permet d'expliquer les données GNSS mais ce n'est pas encore une certitude à ce stade. Quand un autre phénomène étrange se produit à plusieurs reprises et tout particulièrement le 11 novembre : nous observons un trémor, c'est-à-dire un signal sismique long et de période régulière qui fait penser à la possible oscillation de magma dans les réservoirs et conduits magmatiques, un phénomène connu sur divers volcans, mais tellement fort à Mayotte qu'il est observable tout autour de la Terre » ajoute-t-il.
Dans son communiqué, l’Institut rapporte les explications du chercheur à l’origine des découvertes : « Tout commence en septembre 2018 quand les stations RGP installées à Mayotte signalent des anomalies. Des changements de coordonnées géographiques importants alertent le service de géodésie et de métrologie de l'IGN. Les écarts de positionnement continuent d'augmenter pour atteindre 1,5 cm de déplacement en un mois. Je prends donc les données GNSS mises à notre disposition par le RGP pour les analyser en détail et modéliser le phénomène ».
Les tremblements de terre ne suffisent pas à expliquer le phénomène. « D'après mes calculs, l'île s'affaisse progressivement et la déformation converge vers un point unique situé environ 40 km à l'est de l'île et à une profondeur de 30 km. J'en déduis qu'il peut s'agir d'un réservoir magmatique profond en train de se vider. Ce modèle du volcan permet d'expliquer les données GNSS mais ce n'est pas encore une certitude à ce stade. Quand un autre phénomène étrange se produit à plusieurs reprises et tout particulièrement le 11 novembre : nous observons un trémor, c'est-à-dire un signal sismique long et de période régulière qui fait penser à la possible oscillation de magma dans les réservoirs et conduits magmatiques, un phénomène connu sur divers volcans, mais tellement fort à Mayotte qu'il est observable tout autour de la Terre » ajoute-t-il.