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Les images sont habituelles, la date moins. « Jeudi 23 mars, trois jours après le début du printemps, le premier grand incendie de la saison en Espagne s’est déclenché dans l’intérieur des terres de la région de Valence, à l’est du royaume, obligeant les autorités à évacuer huit communes, soit près de 1 800 personnes. Dimanche après-midi, un bilan provisoire faisait état de 3 900 hectares de forêts dévorés par le feu, dans une zone de pinède et de maquis, près des magnifiques piscines naturelles de Fuentes de Baños, non loin du parc naturel de la Sierra de Espadan », rapporte Le Monde.
L’enquête devra confirmer les premières hypothèses qui montrent du doigt des étincelles d’un engin municipal de jardinage. Pour l’heure, la vigilance est de mise car une reprise du feu est probable. « Après une accalmie samedi, la crainte d’une reprise incontrôlable de l’incendie a maintenu les autorités en alerte toute la journée de dimanche, alors que des températures de 27 °C, un taux d’humidité inférieur à 20 % et un fort vent d’ouest dépassant les 50 km/h étaient de nouveaux enregistrés sur place. Dans la soirée, près de 500 pompiers et 20 bombardiers continuaient de lutter contre les flammes, circonscrites dans un périmètre de 40 kilomètres », poursuit le quotidien.
Les autorités espagnoles n’ont pas caché leurs inquiétudes quant à la précocité d’un tel épisode sans que les causes ne soient difficiles à déterminer. « Dans la province de Castellon, il n’a plu que l’équivalent de deux jours ces quatre derniers mois, et un volume sept fois inférieur aux valeurs « normales », selon le maître de conférences en climatologie de l’université Jaume-I de Castellon, José Quereda. A cette sécheresse s’ajoute le facteur aggravant que représente l’abandon des zones rurales dans l’Espagne intérieure, qui favorise l’accumulation de grandes quantités de bois mort et autre « combustible végétal » dans les forêts. Des conditions qui se retrouvent dans de nombreuses autres régions du pays » ajoute Le Monde. Et de rappeler que depuis que les données sont connues (1905), la Catalogne n’a jamais vécu une telle période de sécheresse.
L’enquête devra confirmer les premières hypothèses qui montrent du doigt des étincelles d’un engin municipal de jardinage. Pour l’heure, la vigilance est de mise car une reprise du feu est probable. « Après une accalmie samedi, la crainte d’une reprise incontrôlable de l’incendie a maintenu les autorités en alerte toute la journée de dimanche, alors que des températures de 27 °C, un taux d’humidité inférieur à 20 % et un fort vent d’ouest dépassant les 50 km/h étaient de nouveaux enregistrés sur place. Dans la soirée, près de 500 pompiers et 20 bombardiers continuaient de lutter contre les flammes, circonscrites dans un périmètre de 40 kilomètres », poursuit le quotidien.
Les autorités espagnoles n’ont pas caché leurs inquiétudes quant à la précocité d’un tel épisode sans que les causes ne soient difficiles à déterminer. « Dans la province de Castellon, il n’a plu que l’équivalent de deux jours ces quatre derniers mois, et un volume sept fois inférieur aux valeurs « normales », selon le maître de conférences en climatologie de l’université Jaume-I de Castellon, José Quereda. A cette sécheresse s’ajoute le facteur aggravant que représente l’abandon des zones rurales dans l’Espagne intérieure, qui favorise l’accumulation de grandes quantités de bois mort et autre « combustible végétal » dans les forêts. Des conditions qui se retrouvent dans de nombreuses autres régions du pays » ajoute Le Monde. Et de rappeler que depuis que les données sont connues (1905), la Catalogne n’a jamais vécu une telle période de sécheresse.