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C’est déjà le quotidien de beaucoup de Français depuis des mois. Mais cela devrait peut-être l’être dans encore plus d’entreprises à en croire une étude française. Des chercheurs du CNRS, INRIA et de l’Université de Paris viennent en effet de montrer qu’en ayant recours à des roulements par demi-groupe de télétravail, les risques de contamination en entreprise chutaient. « L'étude s'est penchée sur deux dispositifs distincts. La stratégie d'alternance tout d'abord, pouvant être privilégiée pour maintenir la cohésion entre les salariés et les élèves, consiste à ce que tout le monde aille au bureau ou en classe en même temps, puis reste à la maison en même temps. La rotation divise quant à elle le groupe en deux : un groupe A se rendant sur place tandis que le groupe B reste chez lui, avant d'inverser » rapporte LCI.
L’enquête publiée le 26 aout est formelle, la rotation hebdomadaire est la plus efficace. « Le modèle conçu par les chercheurs simule les interactions entre les individus, mais aussi le "comportement" du virus Sars-CoV-2, avec l'existence de "superpropagateurs", qui peuvent contaminer beaucoup plus de personnes que la moyenne s'ils sont infectés, ainsi que la possibilité d'être contagieux avant l'apparition des symptômes. Dans le cas de l'école primaire, en l'absence de toute mesure, ils estiment qu'il y a plus d'un risque sur quatre (27,3%) que le cas positif débouche sur un foyer épidémique (défini comme au moins cinq autres personnes infectées). Cette proportion tombe à 17,3% avec une alternance quotidienne, 16,6% avec une alternance hebdomadaire et 12,3% avec une rotation hebdomadaire, soit un risque divisé par de plus de la moitié dans le meilleur scénario » continue la chaine d’info.
L’étude précise qu’il s’agit bien de mesures préventives et qu’en cas de début de foyer épidémique, le seul moyen d’enrayer la situation est de passer au télétravail pour tous les collaborateurs.
L’enquête publiée le 26 aout est formelle, la rotation hebdomadaire est la plus efficace. « Le modèle conçu par les chercheurs simule les interactions entre les individus, mais aussi le "comportement" du virus Sars-CoV-2, avec l'existence de "superpropagateurs", qui peuvent contaminer beaucoup plus de personnes que la moyenne s'ils sont infectés, ainsi que la possibilité d'être contagieux avant l'apparition des symptômes. Dans le cas de l'école primaire, en l'absence de toute mesure, ils estiment qu'il y a plus d'un risque sur quatre (27,3%) que le cas positif débouche sur un foyer épidémique (défini comme au moins cinq autres personnes infectées). Cette proportion tombe à 17,3% avec une alternance quotidienne, 16,6% avec une alternance hebdomadaire et 12,3% avec une rotation hebdomadaire, soit un risque divisé par de plus de la moitié dans le meilleur scénario » continue la chaine d’info.
L’étude précise qu’il s’agit bien de mesures préventives et qu’en cas de début de foyer épidémique, le seul moyen d’enrayer la situation est de passer au télétravail pour tous les collaborateurs.